Repentir, repentance, remords

    From Wiki Maria Valtorta


    Marie de Magdala lavant les pieds du Christ dans la maison de Simon le pharisien.
    Changement profond qui s’opère dans l’homme lorsqu’il reconnaît son péché devant Dieu, exprime le regret de sa faute et en demande pardon. Le repentir implique le désir de réparer sa faute et d’opérer une véritable renaissance. Il s’accompagne du ferme propos de ne plus recommencer, avec l’aide de la grâce divine.[1]
    On utilise aussi le mot "contrition".

    Dans "l'Évangile tel qu'il m'a été révélé"

    • La démarche de repentance et de pardon.[2]
    • "Peux-tu croire que Moi je puis avoir pitié ?" - "Oui, parce que tu es saint et que je suis repentie. Je suis le Péché, mais tu es la Miséricorde. Purifie-moi, Seigneur, mais l'âme avant la chair".[3]
    • Le péché et le repentir du roi David. "Dans le cœur de l'homme, il est un point qui garde le souvenir du Visage de Dieu, un point particulièrement choisi qui est notre "Saint des Saints" d'où lui viennent les saintes inspirations et les saintes résolutions".[4]
    • Il n'y a pas de repentir, tant que dure le désir de l'objet qui est cause du péché.[5]
    • Il n'y a pas de faute si grande qu'elle ne puisse être lavée par le repentir d'abord, puis par la Grâce ensuite, enfin par le Sauveur. Il n'y a pas de pécheur si grand qu'il ne puisse lever son visage humilié et sourire à une espérance de rédemption. Il lui suffit de renoncer complètement à la faute, de résister héroïquement à la tentation, d'être sincère dans la volonté de renaître.[6]
    • Le repentir est une forme d'amour. Celui qui se repent dit à Dieu par son repentir : "Je ne puis rester sous la menace de ton courroux, car je t'aime et je veux être aimé".[7]
    • Il n'est pas de péché que Dieu ne pardonne si le pécheur est réellement repenti.[8]
    • Même le chagrin pour une erreur commise, qui vous afflige parce que par cette erreur vous avez déplu à Dieu, doit être paisible, réconforté par l'humilité et la confiance. L'accablement, la rancœur envers soi-même est toujours l'indice de l'orgueil, et ainsi même de la défiance.

      Si quelqu'un est humble, il sait qu'il est un pauvre homme sujet aux misères de la chair qui parfois triomphe. Si quelqu'un est humble, il a confiance non pas tant en lui-même qu'en Dieu et il reste calme, même dans les défaites, en disant : "Pardonne-moi, Père. Je sais que Tu connais ma faiblesse qui parfois l'emporte. Je crois que Tu as pitié de moi. J'ai la ferme confiance que Tu m'aideras à l'avenir encore plus qu'auparavant, bien que je Te donne si peu de satisfaction".
      Et ne soyez ni indifférents ni avares des biens de Dieu. Donnez de ce que vous avez en fait de sagesse et de vertu. Soyez actifs en matière spirituelle comme les hommes le sont pour les choses de la chair.[9]   
    • Le chemin de la repentance et de la grâce : Mais quand il s'agit des esprits, je ne force pas leur résurrection. Je donne le premier appel et la première aide.[10]
    • Repentir de la samaritaine.[11]
    • Aglaé raconte à la Vierge Marie le chemin de rédemption de sa vie de péché.[12]
    • Entre celui qui m'aime dans sa jeunesse pure et celle-ci qui m'aime dans le sincère regret d'un cœur qui renaît à la Grâce, Moi je ne fais pas de différence, et à celui qui est Pur et à la Repentie je confie la charge de comprendre ma pensée comme nul autre.[13]
    • Tu ne pourrais venir à la Vérité sans la bonté de Dieu. Le Seigneur permet que celui qui, encore sans repentir, le cherche, arrive à le trouver. Car le repentir vient généralement lorsque l'homme, consciemment ou avec un peu de conscience de ce que veut son âme, connaît Dieu.[14]
    • Tout péché grave détruit la Grâce, c'est-à-dire la santé de l'esprit. Les signes que tu nous laisseras rendront la santé, c'est vrai, mais le pécheur obstiné, qui refuse la lutte contre le péché, deviendra à chaque fois plus faible même si chaque fois il reçoit le pardon.[15]
    • Il n'y a pas en toi un vrai repentir et une volonté ferme. Ce n'est qu'un essai d'un reste d'amour pour Moi, pour ton ancienne vocation. Ce n'est pas un mal tout cela, c'est, au contraire, le premier pas vers le Bien. Cultive-le, fais-le croître, greffe-le sur le surnaturel ! Moi, je sais attendre. Moi, je prie. C’est Moi qui remplace, dans cette attente, ton ange dégoûté.[16]
    • Repentez-vous. Venez à la Miséricorde. Elle vous ouvre les bras. Elle vous montre le chemin. Je suis la source pure, la source de vie.[17]
    • C'est un rite superstitieux et inutile celui qui n'est pas précédé du sincère aveu de la faute.[18]
    • Judas demande pardon à Jésus, mais il ne se repent pas.[19]
    • Ne craignez pas votre Dieu d'une crainte injuste… Le repentir du pécheur, la volonté vraie de réparer, nés l'un et l'autre d'un véritable amour pour le Seigneur, lavent la tache de la faute et rendent digne du pardon divin.[20]
    • Que personne ne se laisse abattre s'il a péché et s'est repenti, s'il s'est trompé et reconnaît son erreur.[21]
    • Oui, je vous le dis. Bien souvent Dieu, le Tout Puissant, le Tout, attend qu'une créature, un rien, fasse ou ne fasse pas un sacrifice, une prière, pour signer ou ne pas signer la condamnation d'un esprit. Il n'est jamais tard, jamais trop tard pour essayer et espérer de sauver une âme.[22]
    • En vérité je te dis que le Créateur, pour sauver une créature, peut tourner en bien même ce qui est mal. Et, si tu le veux, c'est en bien que se changera ta venue vers Moi. N'aie pas honte de ton Sauveur, n'aie pas honte de Lui montrer ton cœur nu.[23]
    • Écoute. Moi je te dis ce que tu dois dire pour être en paix, quoi qu'il t'arrive. Dis avec Moi : "Moi, avec l'aide de Dieu, je me propose, autant qu'il me sera possible, de ne plus céder aux lourdeurs de la chair". Et sois ferme dans cette volonté. Si ensuite un jour, même sans le vouloir, la chair lasse et affligée arrive à vaincre ta volonté, eh bien, alors, comme maintenant tu diras : "Je reconnais que je suis un pauvre homme comme tous mes frères, et que cela me serve pour rabaisser mon orgueil".[24]
    • Marie de Magdala : "Oh ! comme, en vérité, il faut être absolues, comme je l'ai été, dans le mal, pour pouvoir être aussi, et savoir, et vouloir être absolues dans le bien, dans l'obéissance, dans l'espérance, dans la foi, dans l'amour !..."[25]
    • Je sais que tu es comme quelqu'un qui est saisi par une pieuvre géante. Mais si tu voulais, tu pourrais encore te libérer. Oh ! tu souffrirais, certainement. T'arracher à ces chaînes qui te mordent et t'empoisonnent serait douloureux. Mais après quelle joie. Judas ![26]
    • Repentir, patience, constance, héroïsme et puis, ô pécheurs, je vous promets que vous serez vos propres libérateurs. En vérité je vous dis qu'il n'est pas de baptême qui vaille, ni de rite qui serve, s'il n'y a pas le repentir et la volonté de renoncer au péché. En vérité je vous le dis qu'il n'y a pas pécheur si grand qu'il ne puisse faire renaître par ses pleurs de repentir les vertus que le péché a arrachées de son cœur.[27]

    Dans les textes fondamentaux chrétiens

    Dans la Bible

    • Si vos péchés sont comme l’écarlate, ils deviendront blancs comme la neige. S’ils sont rouges comme le vermillon, ils deviendront comme de la laine.[28]
    • Judas (Maccabées) était certain qu’une magnifique récompense est réservée à ceux qui meurent en demeurant attachés à Dieu. Voilà pourquoi il fit ce sacrifice en faveur des morts, afin qu’ils soient pardonnés et libérés de leur faute.[29]

    Dans le catéchisme de l'Église catholique

    Notes et références