Suzanne de Cana

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    Son mari reste anonyme mais on le suppose frère de Salomé, l'épouse de Simon d'Alphée, l'un des quatre cousins de Jésus. Ce serait donc aux noces de son cousin par alliance que se rend Jésus en compagnie des premiers disciples, de sa mère et de Marie de Cléophas, sa tante[1].    

    Suzanne assiste donc au miracle de l'eau changée en vin (EMV 52).      

    Peu de temps après, elle tombe gravement malade. Sa maladie la conduit à une mort lente dans de grandes souffrances. À la demande de son mari, Jésus la guérit. Il lui demande, en contrepartie, son accord pour que Suzanne devienne, selon son souhait, une femme disciple. Le mari y consent (EMV 151). Suzanne accompagne Jésus dans quelques occasions selon Luc 8, 1-3.    

    Suzanne a les attributs de la jeunesse : elle est directe et joyeuse. Elle a de grands yeux (EMV 567). Son caractère est affirmé et droit. Sa foi ignore le doute :
    "Tu le dis. Toi, tu sais. Moi, je crois" dit-elle à Jésus (EMV 243).    
    À la demande de la Vierge Marie, elle accueille Aglaé, une courtisane repentie.        

    Elle est une des saintes femmes présentes au pied de la Croix. Avec Marthe, elle porte secours à la Vierge Marie défaillante (EMV 609).

    Au matin de Pâques, les saintes femmes se répartissent en petits groupes. Suzanne et Marie Salomé doivent prévenir Jeanne de Chouza. Le tremblement de terre les surprend et les effraient. Quand elles arrivent au Tombeau, il n'y a qu'un ange. Il les rassure et les envoie porter aux apôtres le rendez-vous en Galilée selon Matthieu 28, 5-7. Effrayées, elles n'osent rien dire aux apôtres selon Marc 16, 8.          

    Puis toutes les saintes femmes convergent, chacune témoignant de faits semblant contradictoires et décousus. Les apôtres concluent au radotage selon Luc 24, 10-11 (EMV 619).

    Son nom

    Suzanne (שושנה - Shoshana) veut dire "Lys" - Référence historique : la chaste Suzanne qui se trouva accusée par deux vieillards lubriques.

    Où en parle-t-on dans l'œuvre ?

    EMV 51 EMV 52 EMV 99
    EMV 151 EMV 157 EMV 164 EMV 198
    EMV 200 EMV 239 EMV 243 EMV 244 EMV 245 EMV 247 EMV 248 EMV 249 EMV 250 EMV 252 EMV 253 EMV 254 EMV 255 EMV 260 EMV 261 EMV 262 EMV 280 EMV 281 EMV 285 EMV 286 EMV 287 EMV 290 EMV 293 EMV 294
    EMV 309 EMV 310 EMV 338 EMV 348 EMV 350 EMV 366
    EMV 566 EMV 567 EMV 568 EMV 571 EMV 574 EMV 576 EMV 577 EMV 578 EMV 579 EMV 581 EMV 582 EMV 583 EMV 586 EMV 589 EMV 596
    EMV 608 EMV 609 EMV 614 EMV 615 EMV 616 EMV 616 EMV 619 EMV 626

    En savoir plus sur ce personnage

    Extraits du Dictionnaire des personnages de l’Évangile, selon Maria Valtorta (Mgr René Laurentin, François-Michel Debroise, Jean-François Lavère, Éditions Salvator, 2012) :
    L'Église orthodoxe fête une sainte Susanne le 15 décembre, mais l'Église catholique ne semble pas fêter cette sainte femme. Luc 8, 3 la cite pourtant parmi les trois femmes délivrées d'esprits mauvais ou guéries de leurs maladies.    

    Selon le docteur Johannes Sepp, Suzanne était probablement la jeune mariée de Cana[2]. Il confirme donc Maria Valtorta sur ce point.      

    Pour Anne-Catherine Emmerich, Suzanne était une des jeunes filles élevées au Temple douze ans avant Marie. Ce ne pouvait donc être la jeune mariée de Cana : elle aurait eu 60 ans. Selon Maria Valtorta, cette compagne plus âgée est Élise de Bethsur et non Suzanne.      

    Une tradition situe le tombeau de Suzanne à Saint-Maximin dans le Var (France), aux côtés de celui de Marie Madeleine, Sidoine, Marcelle et Maximin. Elle aurait donc émigrée avec les femmes-disciples de Béthanie.


    Notes et références

    1. Cf. Jean 2,1-11.
    2. Johannes Sepp, La Vie de N-S Jésus, 1845.