Simon d’Alphée

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    Simon (ou Syméon) est le second des fils de Marie de Cléophas et d'Alphée, le frère de saint Joseph. C'est un des "frères" de Jésus[1]. Il est marié à Salomé dont il a plusieurs enfants (EMV 313). Son dernier, Alphée, âgé de huit ans, est guéri par Jésus (EMV 308).        

    Il commence par douter que son cousin Jésus soit le Messie. Sous l'influence de son père et de son frère aîné Joseph, il se tient à distance de celui qu'il prend pour un illuminé. Son cœur n'est pas fermé cependant. Après la mort de son père Alphée, il se rapproche de Jésus (EMV 105). Il le défend même lorsque Jésus est attaqué à la synagogue de Nazareth selon Luc 4, 16-30 (EMV 106). Mais son caractère influençable le rend indécis. Il est même réceptif un temps aux propos ambigus de Judas.          

    Il ne se convertit vraiment qu’à partir de la guérison de son fils. La grâce chemine lentement : Simon doit surmonter sa timidité.        

    Jésus prophétise qu'après la Passion, il saura marcher sur la bonne voie, de plus en plus assuré, jusqu'au point de le confesser par le martyre (EMV 105).

    Son nom

    Simon, comme Siméon (Chimon- Shim'ôn), veut dire "qui entend". Référence historique : le second fils de Jacob qui sera retenu en otage par son frère Joseph devenu intendant du Pharaon.

    Où en parle-t-on dans l'œuvre ?

    EMV 14 EMV 35 EMV 39 EMV 44
    EMV 105 EMV 105 EMV 106 EMV 150 EMV 162 EMV 164
    EMV 245 EMV 246 EMV 253 EMV 264 EMV 269 EMV 281
    EMV 303 EMV 307 EMV 308 EMV 309 EMV 313 EMV 336 EMV 349 EMV 350
    EMV 435 EMV 437 EMV 439 EMV 440 EMV 442 EMV 459 EMV 460 EMV 461 EMV 462 EMV 477 EMV 478 EMV 490 EMV 491
    EMV 562 EMV 590 EMV 596 EMV 599

    En savoir plus sur ce personnage

    Extraits du Dictionnaire des personnages de l’Évangile, selon Maria Valtorta (Mgr René Laurentin, François-Michel Debroise, Jean-François Lavère, Éditions Salvator, 2012) :
    Saint Siméon (Simon) est fêté le 18 février.

    Selon Eusèbe de Césarée, citant Hégésippe, il était le frère de Jacques le mineur. Il lui succéda comme évêque de Jérusalem en 62[2].    

    En 68, il ordonne à la communauté de se réfugier à Pella, peu de temps avant la prise de Jérusalem. Il ne revient à Jérusalem qu'après la destruction de la ville en 70. Il y convertit de nombreux juifs.      

    Il eut à combattre deux hérésies naissantes: celle des nazaréens qui s'inventèrent un évangile et celle des ébionites qui niaient la divinité du Christ.  

    Il mourut crucifié, sous le règne de Trajan, par le gouverneur Atticus en 106/107, à l'âge de 120 ans[3]. Il avait une quarantaine d’année durant la vie publique de Jésus. Maria Valtorta lui donne la cinquantaine (EMV 105), mais elle évalue son âge à son aspect.

    Notes et références

    1. Cf. Marc 6,3 et Matthieu 13,55.
    2. Eusèbe de Césarée, Histoire ecclésiastique, III, 11 : "Après le martyre de Jacques et la prise de Jérusalem qui suivit aussitôt, on raconte que les apôtres et les disciples du Seigneur qui étaient encore en vie s’assemblèrent, venant de partout, et se réunirent aux parents du Seigneur selon la chair – en effet, plusieurs étaient alors encore en vie – et ils tinrent conseil tous ensemble pour examiner qui devrait être jugé digne de la succession de Jacques et tous, unanimement, décidèrent que Siméon, fils de Clopas dont fait mention le livre de l’Évangile, était digne su siège de cette Église : il était, dit-on, cousin du Sauveur. Hégésippe raconte en effet que Clopas était le frère de Joseph" (HE – Livre III, 11) – "Siméon était le second, après le frère de notre Sauveur, à avoir à cette époque la charge de l’Église de Jérusalem" (HE – Livre III, 22) – "Le même Hégésippe expose aussi les débuts des hérésies de son époque en ces termes : "Après que Jacques le Juste eut été martyrisé, à l’instar du Seigneur et pour la même raison, c’est le fils de son oncle, Siméon, fils de Clopas, qui fut établi évêque : tous le préférèrent comme deuxième évêque parce qu’il était un cousin du Seigneur" (HE – Livre IV, 22,4).
    3. Ib°, III, 32, 4.6 : "Sous [Trajan (98 – 117)] il y eut une persécution soulevée contre nous […] Durant cette persécution, Siméon, fils de Clopas, que nous avons signalé comme ayant été institué deuxième évêque de l’Église de Jérusalem, acheva sa vie par le martyre, d’après ce que nous avons appris. […] Il fut torturé de diverses manières pendant plusieurs jours et, après avoir étonné profondément le juge et ceux qui l’entouraient, il subit une mort semblable à la Passion du Seigneur. […] Ce fut ainsi qu’il rendit témoignage, âgé de cent-vingt ans, sous le règne de Trajan César et sous le consulaire Atticus (Tiberius Claudius Atticus Herodes, entre 109 et 112)" (HE – Livre III, 32, 1-6).