Union, Mariage, Unité
"L’Écriture Sainte s’ouvre sur la création de l’homme et de la femme à l’image et à la ressemblance de Dieu (cf. Gn 1, 26-27) et s’achève sur la vision des " noces de l’Agneau " (Ap 19, 7. 9). D’un bout à l’autre l’Écriture parle du mariage et de son " mystère ", de son institution et du sens que Dieu lui a donné, de son origine et de sa fin, de ses réalisations diverses tout au long de l’histoire du salut, de ses difficultés issues du péché et de son renouvellement " dans le Seigneur " (1 Co 7, 39), dans l’Alliance nouvelle du Christ et de l’Église (cf. Ep 5, 31-32)." (CEC 1602)
Dans "l'Évangile tel qu'il m'a été révélé"
Union spirituelle
Mariage, époux
- Chasteté des époux EMV 3
- Conception de Joseph de son rôle d’époux et de mari EMV 14
- Amour de l’épouse - L’amour conjugal EMV 27
- Les différents degrés dans l’amour : de Dieu, de parent, d’époux - du prochain, de la science, du travail EMV 196
- Institution des sept sacrements : Mariage EMV 259
- Au cours du banquet de la 3ème Pâque, Jésus donne le statut de son Royaume : … être de bonnes épouses, de bons maris, … EMV 371
- L'homme doit être un chef mais pas un despote, ni pour son épouse, ni pour ses enfants, ni pour ses serviteurs et, en même temps, il doit être le roi, le vrai roi, au sens biblique du mot. EMV 451
- Que la femme soit juste dans la maison envers son époux, ses enfants et ses serviteurs. Qu'à l'époux elle donne obéissance et respect, réconfort et aide. Obéissance tant que celle-ci n'implique pas le consentement au péché. L'épouse doit être soumise mais pas avilie. EMV 451
- Le mariage est une union destinée à élever et réconforter l'homme et la femme, en plus de la procréation. C'est un devoir, c'est un ministère, ce n'est pas un marché, ce n'est pas une souffrance, ce n'est pas un avilissement de l'un ou l'autre conjoint. C'est de l'amour, pas de la haine. EMV 451
- Tournez-vous vers le Seigneur votre Dieu qui a créé le mariage pour que l'homme et la femme ne soient pas seuls et s'aiment en formant pour toujours une seule chair et indissoluble EMV 473
- Comme il est différent, ô épouses, votre langage de maintenant ! Mais aussi comme c'est différent ce que vous obtenez de Dieu et de votre époux. Et les familles se détruisent de plus en plus. EMV 473
Unité
- Vous êtes comme une seule famille. Quand est-ce qu'une famille est prospère et que le monde l'admire ? Quand on y trouve l'union et la concorde [...] Soyez unis. Aimez-vous. Aimez-vous pour vous apporter une aide mutuelle. EMV 91
Dans les autres ouvrages de Maria Valtorta
Les Cahiers de 1944
- 21 juin 1944 : C’est ainsi que se passe le temps que vous appelez "fiançailles" et nous, Hébreux, "épousailles"; ce n’était pas un mariage consommé mais, au fond, des fiançailles officielles extrêmement rigoureuses, à telle enseigne que la femme était dite "veuve" si son époux mourait avant le mariage consommé, en la laissant vierge.
Dans les textes fondamentaux chrétiens
Dans la Bible
Mariage, époux
- Bois l’eau de ta propre citerne, l’eau jaillissante de ton puits ! Tes fontaines s’écouleraient au-dehors, tes ruisseaux sur les places publiques : Qu’ils restent pour toi seul, et non pour des étrangers avec toi ! Bénie soit ta source ! Trouve la joie dans la femme de ta jeunesse : biche aimable, gracieuse gazelle ! En tout temps que ses seins t’enivrent, sois toujours épris de son amour ! Pourquoi, mon fils, te laisser égarer par une étrangère et embrasser le sein d’une inconnue ? (Proverbes 5,15-20).
- La beauté d’une femme réjouit le regard, c’est le plus grand de tous les désirs de l’homme. Si la bonté et la douceur sont sur ses lèvres, son mari est le plus heureux des hommes. Celui qui acquiert une femme a le principe de la fortune, une aide semblable à lui, une colonne d’appui. Faute de clôture le domaine est livré au pillage, sans une femme l’homme gémit et va à la dérive. Comment se fier à un voleur de grand chemin qui court de ville en ville ? De même à l’homme qui n’a pas de nid, qui s’arrête là où la nuit le surprend. (Siracide 36, 22-26)
Dans le catéchisme de l'Église catholique
- "L’Écriture Sainte s’ouvre sur la création de l’homme et de la femme à l’image et à la ressemblance de Dieu (cf. Gn 1, 26-27) et s’achève sur la vision des " noces de l’Agneau " (Ap 19, 7. 9). D’un bout à l’autre l’Écriture parle du mariage et de son " mystère ", de son institution et du sens que Dieu lui a donné, de son origine et de sa fin, de ses réalisations diverses tout au long de l’histoire du salut, de ses difficultés issues du péché et de son renouvellement " dans le Seigneur " (1 Co 7, 39), dans l’Alliance nouvelle du Christ et de l’Église (cf. Ep 5, 31-32)." (CEC 1602)
- Pourtant, l’ordre de la création subsiste, même s’il est gravement perturbé. Pour guérir les blessures du péché, l’homme et la femme ont besoin de l’aide de la grâce que Dieu, dans sa miséricorde infinie, ne leur a jamais refusée (cf. Gn 3, 21). Sans cette aide, l’homme et la femme ne peuvent parvenir à réaliser l’union de leurs vies en vue de laquelle Dieu les a créés " au commencement ". (1608)
- Dans sa prédication, Jésus a enseigné sans équivoque le sens originel de l’union de l’homme et de la femme, telle que le Créateur l’a voulue au commencement : la permission, donnée par Moïse, de répudier sa femme, était une concession à la dureté du cœur (cf. Mt 19, 8) ; l’union matrimoniale de l’homme et de la femme est indissoluble : Dieu lui-même l’a conclue : " Que l’homme ne sépare donc pas ce que Dieu a uni " (Mt 19, 6). (1614)
- La sexualité est ordonnée à l’amour conjugal de l’homme et de la femme. Dans le mariage l’intimité corporelle des époux devient un signe et un gage de communion spirituelle. Entre les baptisés, les liens du mariage sont sanctifiés par le sacrement. (2360 et suivants)
- Il y a union libre lorsque l’homme et la femme refusent de donner une forme juridique et publique à une liaison impliquant l’intimité sexuelle. L’expression est fallacieuse : que peut signifier une union dans laquelle les personnes ne s’engagent pas l’une envers l’autre et témoignent ainsi d’un manque de confiance, en l’autre, en soi-même, ou en l’avenir ? L’expression recouvre des situations différentes : concubinage, refus du mariage en tant que tel, incapacité à se lier par des engagements à long terme (cf. FC 81). Toutes ces situations offensent la dignité du mariage ; elles détruisent l’idée même de la famille ; elles affaiblissent le sens de la fidélité. Elles sont contraires à la loi morale : l’acte sexuel doit prendre place exclusivement dans le mariage ; en dehors de celui-ci, il constitue toujours un péché grave et exclut de la communion sacramentelle. (2390)