Espérance, espoir

    De Wiki Maria Valtorta
    (Redirigé depuis Espérance, espoir)

    Logo template other.png Voir aussi l'antonyme : Désespoir, suicide.



    "C’est aimer que de savoir espérer et croire au-delà de toute mesure et de toute réalité qui puisse démentir la foi et l’espérance. Eh bien, pour ces raisons, je vous dis de savoir espérer et croire en dépit de toute réalité contraire. Vous me comprenez ? Je dis : sachez espérer et croire en dépit de toute réalité contraire."(Jésus à Marthe et Marie Madeleine, au sujet de Lazare mourant).[1]

    Dans L'Evangile tel qu'il m'a été révélé[modifier | modifier le wikicode]

    • Mais sa miséricorde n'a pas attendu que vous criiez pitié. Elle a prévenu votre désir et vous a envoyé la Miséricorde pour vous dire : “Espérez. Je vous le dis : Dieu vous pardonne. Venez au Seigneur.”[2]
    • Joachim, le futur père de la Vierge Marie, à sa femme Anne qui est stérile : «Il nous faut encore espérer. Dieu peut tout. Tant qu’on est vivant, le miracle peut se produire, surtout quand on l’aime et qu’on s’aime».[3]
    • Marie à Zacharie qui est muet car il a douté de la future naissance de son fils Jean Baptiste : «Le Seigneur te donnera une joie complète. Crois en lui totalement, espère infiniment, aime parfaitement. Le Très-Haut t’exaucera au-delà de tout ce que tu peux espérer. Il veut cette foi totale pour te laver de ton manque de foi passé. Dis en ton coeur, avec moi : “ Je crois. ” Répète-le à chaque battement de coeur. Les trésors de Dieu s’ouvrent pour qui croit en lui et en sa puissante bonté[4]
    • (Marie) : Mes enfants, il faut espérer, prier et pardonner pour obtenir de Dieu qu’il intervienne en notre faveur. Vous avez vous aussi à vivre votre passion. Vos fautes l’ont mérité. Je vous enseigne comment la surmonter et la changer en joie. Espérez sans mesure, priez sans perdre confiance, pardonnez pour être pardonnés. Mes enfants, le pardon de Dieu sera la paix à laquelle vous aspirez.[5]
    • (...) pour vous enseigner à vous tous la grande vertu qui, comme les bras d'un joug, soutient la Foi et la Charité. Pont de l'âme, pour qu'elle libère son vol dans la Lumière, et elle est placée au milieu entre l'indispensable Foi et la très parfaite Charité, parce que sans l'Espérance il ne peut y avoir de Foi, et sans l'espérance la Charité meurt. (Jésus détaille ceci en [6]).  
    • (...) La Foi présuppose une espérance pleine de certitude. Comment croire arriver à Dieu si on n'espère pas en sa Bonté ? Comment trouver un appui dans la vie si on n'espère pas en une éternité ? Comment pouvoir persévérer dans la justice si on n'est pas animé par l'espérance que chacune de nos bonnes actions est vue par Dieu et pour en recevoir de Lui une récompense ? 
      De la même manière, comment faire vivre la Charité s'il n'y a pas en nous l'espérance ? L'espérance précède la Charité et la prépare. Car un homme a besoin d'espérer pour pouvoir aimer. Les désespérés n'aiment plus.

      Voilà l'échelle faite de barreaux et de montants : la Foi c'est les barreaux, l'Espérance les montants; en haut c'est la Charité vers laquelle on monte moyennant les deux autres. L'homme espère pour croire, il croit pour aimer.[7]    

    Dans les textes fondamentaux chrétiens[modifier | modifier le wikicode]

    Catéchisme de l’Église Catholique[modifier | modifier le wikicode]

    • Il y a trois vertus théologales : la foi, l’espérance et la charité (cf. 1 Corinthiens 13, 13). 
    • Les vertus théologales fondent, animent et caractérisent l’agir moral du chrétien. Elles informent et vivifient toutes les vertus morales. Elles sont infusées par Dieu dans l’âme des fidèles pour les rendre capables d’agir comme ses enfants et de mériter la vie éternelle. Elles sont le gage de la présence et de l’action du Saint Esprit dans les facultés de l’être humain.[8]  
    • Vertu de Foi : CEC 1814 à 1816.[9]  
    • Vertu d'Espérance : CEC 1817 à 1821.[10]
    • Vertu de Charité : CEC 1822 à 1829.[11]

    Notes et références[modifier | modifier le wikicode]