Nahoum, conseiller du grand prêtre
Nahum, homme de confiance d'Anna le grand-prêtre. Cette connaissance de Judas, fait partie de la délégation qui, avec les scribes Samuel et Sadoc, vient admonester Jésus à la Belle-Eau à cause de la présence d’Aglaé (EMV 123) et la poursuit de sa vindicte (EMV 137).
Influent au Sanhédrin, il fait partie de ceux qui entraînent la première proscription de Jésus à la fin de la 1ère année et son départ de la Belle-Eau (EMV 135).
On le retrouve vers la fin de la Vie Publique de Jésus, à la tête d'une délégation qui pourchasse Jésus dans le Temple. André, effrayé, voit le démon expulsé d'une fillette, flamber sur Nahoum :"Oui. Et tu n'as pas vu parce que tu avais le dos tourné, dit-il à Thomas, mais le feu s'est ouvert justement sur sa tête. J'étais près de lui, et j'ai eu une peur !...".Le démon avait ricané : "Je ne vais pas loin..." (EMV 537).
Jésus cependant les ramène à la raison.
Grand-Père de Scialem, cet enfant difforme de son fils Anna. Scialem cherche Jésus pour lui demander de mourir, mais Jésus le guérit.- "Quel miracle mal venu ! Ils souhaitaient seulement la mort de cet enfant, fruit d'un mariage malheureux, commente Judas de Kériot. Nahum prendra ton acte pour une vengeance."Le jour de la mort du Christ, il est victime, avec son fils, d'un éboulement. Il en est estropié et hébété. Son fils en meurt. Du coup Nahoum se retourne contre son "maître" Anna, en le saisissant à la gorge :
- "J'affronterai Nahum... Je n'en serai pas haï davantage. Sa haine ne peut grandir. C'est impossible: elle est déjà à son comble." (EMV 584)
“À cause de toi ! À cause de toi !” (EMV 630)
Son nom
Nahoum signifie "qui a compassion" - Référence historique : le prophète.
Où en parle-t-on dans l'œuvre ?
EMV 123 EMV 135 EMV 137
EMV 309
EMV 529 EMV 537 EMV 546 EMV 584 EMV 598
EMV 604 EMV 630 EMV 636
En savoir plus sur ce personnage
Travaux des frères Lemann
Mgr Augustin Lemann, 1836-1909 et Mgr Joseph Lemann, 1836-1915, juifs convertis, dans "Valeur de l'assemblée qui prononça la peine de mort contre Jésus-Christ" (1877), présentent ainsi un certain "Nachum Halbalar" : Les livres rabbiniques le nomment comme faisant partie du sanhédrin, l'an 28 de Jésus-Christ ; mais ils ne mentionnent rien de remarquable sur son compte.