Nahoum, conseiller du grand prêtre

    De Wiki Maria Valtorta

    Nahum ou Nahoum est l'homme de confiance d'Anna le grand-prêtre. Cette connaissance de Judas, fait partie de la délégation qui, avec les scribes Samuel et Sadoc, vient admonester Jésus à la Belle-Eau à cause de la présence d’Aglaé[1] et la poursuit de sa vindicte[2].

    Influent au Sanhédrin, il fait partie de ceux qui entraînent la première proscription de Jésus à la fin de la 1ère année de sa vie publique et son départ de la Belle Eau[3].

    On le retrouve vers la fin de la Vie Publique de Jésus, à la tête d'une délégation qui pourchasse Jésus dans le Temple. André, effrayé, voit le démon expulsé d'une fillette, flamber sur Nahoum :
    "Oui. Et tu n'as pas vu parce que tu avais le dos tourné, dit-il à Thomas, mais le feu s'est ouvert justement sur sa tête. J'étais près de lui, et j'ai eu une peur !...".
    Le démon avait ricané : "Je ne vais pas loin..."[4]. Jésus cependant ramène ses apôtres à la raison. Nahum est le grand-Père de Scialem, cet enfant difforme de son fils Anna (ou Hanne). Scialem cherche Jésus pour lui demander de mourir, mais Jésus le guérit.
    - "Quel miracle mal venu ! Ils souhaitaient seulement la mort de cet enfant, fruit d'un mariage malheureux, commente Judas de Kérioth. Nahum prendra ton acte pour une vengeance."
    - "J'affronterai Nahum... Je n'en serai pas haï davantage. Sa haine ne peut grandir. C'est impossible: elle est déjà à son comble."[5]
    Le jour de la mort du Christ, il est victime, avec son fils, d'un éboulement. Il en sort estropié et hébété. Son fils en meurt. Du coup Nahoum se retourne contre son "maître" Anna, en le saisissant à la gorge : “À cause de toi ! À cause de toi !”[6]

    Son nom

    Nahoum signifie "qui a compassion" - Référence historique : le prophète.

    Où en parle-t-on dans l'œuvre ?

    EMV 123 EMV 135 EMV 137
    EMV 309
    EMV 529 EMV 537 EMV 546 EMV 584 EMV 598
    EMV 604 EMV 630 EMV 636

    En savoir plus sur ce personnage

    Travaux des frères Lemann

    Mgr Augustin Lemann, 1836-1909 et Mgr Joseph Lemann, 1836-1915, juifs convertis, dans "Valeur de l'assemblée qui prononça la peine de mort contre Jésus-Christ" (1877), présentent ainsi un certain "Nachum Halbalar" : Les livres rabbiniques le nomment comme faisant partie du sanhédrin, l'an 28 de Jésus-Christ ; mais ils ne mentionnent rien de remarquable sur son compte.

    Points remarquables

    Dans sa notule n°1 rédigée pour le site Valtorta.fr, Jean-François Lavère note :
    Nahum, un sanhédriste "estropié"

    Cet "homme de confiance du grand prêtre Hanne" est présenté dans l’œuvre de Maria Valtorta comme l’un des plus acharnés ennemis de Jésus. Judas s’honore qu’il soit l’un de ses amis… Lorsque dans les derniers temps de sa vie publique, Jésus proclame sur le parvis du Temple : "Moi et le Père nous sommes un"[7], cette déclaration solennelle est ressentie comme un blasphème par les sanhédristes, et Nahum, à leur tête, chasse Jésus à coup de pierres.

    Juste après le tremblement de terre qui suit la Passion, Maria Valtorta nous livre ce surprenant dialogue : "Tu sais que Nahum est estropié… Nahum était avec les autres ses pareils et je ne sais pas ce qui lui a pris, si c'est une pierre ou un coup. Je sais qu'il est comme brisé et ne comprend plus rien. Il ressemble à une bête, il bave et geint, et hier, avec son unique main saine, il a saisi à la gorge son… maître qui était allé chez lui et il criait, criait : À cause de toi ! À cause de toi ![8]"..

    Comment Maria Valtorta, alitée et sans documentation, a-t-elle pu avoir connaissance de ce fait, si ce n’est par une authentique révélation. Un document de la tradition talmudique mentionne en effet que "dans ses vieux jours, Nahum fut paralysé des mains et des pieds, et fut affligé de troubles divers" ?[9]

    Notes et références