Esclaves, opprimés, prisonniers

    De Wiki Maria Valtorta


    Le marché d'esclaves - David Allan

    Dans l'œuvre de Maria Valtorta, Jésus rencontre plusieurs personnages en situation d'esclavage. Il n'incite pas ceux-ci à la révolte mais à offrir à Dieu les souffrances liées à leur condition. Jésus se fait surnaturellement particulièrement proche des opprimés, des prisonniers et des esclaves.

    Dans "l'Évangile tel qu'il m'a été révélé"

    • Les plus malheureux en Israël sont ces travailleurs opprimés et sans lumière. Tu l'as entendu. Même pour la Pâque on ne les laisse pas prier en paix.[1]
    • Le salut des "damnés de la terre" : les paysans des champs de Yokhanan (Giocana (Jochanan) Ben Zacchaï).[2]
    • Les réprouvés : Discours aux galériens à Césarée Maritime : Esclaves par suite d'un douloureux événement, c'est-à-dire esclaves une seule fois. Esclaves pour toute la vie. Mais chaque larme qui tombe sur leurs chaînes, tout coup qui vient marquer une douleur sur leur chair desserre les menottes, orne ce qui ne meurt pas, leur ouvre enfin la paix de Dieu qui est l'ami de ses pauvres fils malheureux et qui leur donnera tant de joie en échange de tout ce qui ici a été la douleur."[3]
    • Il viendra un jour où il n’y aura plus d’esclaves; mais auparavant mes disciples seront descendus parmi les galériens et les esclaves pour les appeler frères.[4]
    • Jésus vengeur surnaturel des opprimés : "Vengeur des opprimés ! En effet, je le suis, mais surnaturellement. Aucun ne voit juste de ceux qui me voient avec le sceptre et la hache en mains, comme roi et justicier selon l'esprit de la terre. Mais certainement je suis venu libérer des oppressions : du péché, la plus grave des maladies, des désolations, des ignorances et de l'égoïsme. Beaucoup apprendront qu'il n'est pas juste d'opprimer parce que le sort les a placés dans une situation élevée, mais qu'au contraire on doit utiliser cette situation pour soulager ceux qui sont en bas."[5]
    • Les 12 œuvres de miséricorde du corps et de l’esprit : Visiter les prisonniers.[6]
    • Je (Sintica (Syntica)) ne me suis pas révoltée contre un esclavage despotique autrement que quand on a voulu l'exercer sur mon âme. Et je devrais maintenant me révolter contre ce doux esclavage d'amour qui ne blesse pas, mais élève notre âme et nous confère le titre et la réalité d'être ses serviteurs ?[7]
    • L'esclave, l'homme que la guerre ou des malheurs ont rendu esclave, peut tomber aussi en possession d'un bon maître, mais sa bonne situation est toujours précaire.[8]
    • Jésus obtient une pause pour les forçats de Gamla et leur fait distribuer de la bonne nourriture. Puis il parle en leur faveur : "Vous, de par ma volonté, regardez aujourd'hui avec pitié ces hommes que jusqu'à hier vous aviez regardés comme des machines astreintes au travail par vous. Aujourd'hui, parce que je les ai placés, frères parmi les frères, pauvres au milieu de vous qui êtes riches et heureux, vous les voyez aujourd'hui pour ce qu'ils sont : des hommes. Le mépris et l'indifférence sont tombés de beaucoup de cœurs et la pitié y est entrée. Mais allez plus au fond, au-delà de la chair accablée. En son intérieur, en leur intérieur, il y a une âme, une pensée, des sentiments, comme en vous. Autrefois ils ont été comme vous : sains, libres, heureux."[9]
    • Puis à ces mêmes forçats de Gamla : "Ne pleurez pas vous à qui je m'adresse particulièrement. Je suis venu pour consoler, recueillir ceux qui sont rejetés, pour apporter la lumière dans leurs ténèbres, la paix à leurs âmes, pour promettre une demeure de joie à celui qui se repent comme à celui qui n'est pas coupable. Et il n'est pas de passé qui empêche ce Présent qui attend au Ciel ceux qui savent servir le Seigneur dans la situation où ils se trouvent."[10]
    • Puis à tous ceux qui l'écoutent à Gamla : "Tous, agissez avec justice et levez les yeux vers la Maison paternelle, vers le Royaume des Cieux. Quand il aura eu ses portes grandes ouvertes par Celui qui est venu les ouvrir, il ne refusera pas d'accueillir quiconque aura atteint la justice.
      Mutilés dans votre chair, estropiés, eunuques ; ou mutilés en votre esprit, estropiés, eunuques pour vos puissances spirituelles, exclus en Israël, ne craignez pas de ne pas avoir de place dans le Royaume des Cieux.
      Les mutilations, les déformations, les infirmités de la chair cessent avec la chair. Ce qui atteint le moral, comme la prison et l'esclavage, cesse aussi un jour ; ce qui atteint l'esprit, le fruit des fautes passées, se répare par la bonne volonté. Les mutilations matérielles ne comptent pas aux yeux de Dieu, les spirituelles s'annulent à ses yeux quand elles sont couvertes par un repentir plein d'amour."[11]

    Notes et références