Doras, fils de Doras

    De Wiki Maria Valtorta

    Pharisien, fils de Doras, le maître dur, mort foudroyé par la colère de Dieu. Il en hérite les terres dans le nord-ouest de la plaine d’Esdrelon, au pied de la colline de Seforis, proches de celles de Giocana, son parent. Il possède aussi des terres près d’Hébron (EMV 211).

    C’est sur ses terres que travaille le grand-père de Margziam. Doras a eu ses terres maudites (EMV 190) suite à l’action de son père. Le résultat est effrayant. Ce qui fait dire à Simon le Zélote : "Il a la main lourde, le Dieu du Sinaï". Cet état de fait le pousse à les vendre à Giocana (EMV 260).

    Il voue une haine implacable à Jésus (EMV 281). On le retrouve dans le groupe hostile, présent à la résurrection de Lazare (MV 548).

    Parcours apostolique

    Il fait partie du groupe qui, au Sanhédrin, s'activera contre Jésus, même s'il ne semble pas en être l'un des meneurs. Et Doras, fils de Doras, dit au moment de la trahison de Judas : "Chanania a la satisfaction de voir ce jour. Mon père y rêva, mais il ne l'eut pas. Mais je porterai dans mon cœur son esprit pour qu'il soit présent le jour où on se vengera du Nazaréen et qu'il ait sa joie..." (EMV 588)

    Son nom

    Origine non connue. Peut-être issue de Dor ou Dorâ, ville sur la méditerranée qui signifie "habitation".

    Où en parle-t-on dans l'œuvre ?

    EMV 190 EMV 191 EMV 198

    EMV 208 EMV 211 EMV 260 EMV 281

    EMV 323 EMV 365 EMV 373 EMV 375

    EMV 529 EMV 542 EMV 546 EMV 548 EMV 549 EMV 581 EMV 588 EMV 598

    EMV 632

    En savoir plus sur ce personnage

    Mgr Augustin Lemann, 1836-1909 et Mgr Joseph Lemann, 1836-1915, juifs convertis, dans "Valeur de l'assemblée qui prononça la peine de mort contre Jésus-Christ" (1877), présentent ainsi "Doras" : Habitant très influent de Jérusalem, dont parle également l'historien Josèphe. C'était un homme d'un caractère adulateur et cruel. Devenu l’un des familiers du gouverneur romain Félix, il se chargea de faire assassiner le grand prêtre Jonathas, qui avait déplu à ce gouverneur à cause de quelques justes remontrances sur son administration. Doras fit exécuter froidement cet assassinat par des sicaires soudoyés aux frais de Félix, l’an 52 ou 53 de Jésus-Christ. La haute influence que Doras avait acquise depuis longtemps à Jérusalem permet de supposer qu'il était membre du sanhédrin (Josèphe, Antiq., XX, VIII, 5).