Grand-père de Margziam
C'est un paysan malheureux devenu esclave de Doras (comme la plupart de ses serviteurs) par ses ruses malhonnêtes et subtiles.[1] Il cache dans les bois son petit-fils Margziam (Jabé, fils de Jean et de sa fille), pour lui éviter d'être chassé, ou de connaître le même sort que lui. L'enfant est en effet orphelin, ses parents viennent de mourir dans un éboulement. Puis il confie son petit-fils à Jésus.[2]
"Mais le plus heureux parmi tant d'heureux, c'est le grand-père de Marziam ! Il ne quitte pas son petit-fils un seul instant et il se délecte à le regarder, à l'écouter... De temps à autre, assis près de Marziam qui est debout, il penche sa tête chenue sur la poitrine de son petit-fils qui la caresse.Jésus le voit faire plusieurs fois et il interpelle le vieillard : "Père, ton cœur est heureux ?"
"Oh ! très heureux, mon Seigneur ! Et cela ne me semble même pas vrai. Je n'ai plus qu'un désir..." (...)
"C'est que je voudrais, si possible, mourir dans cette paix. Bientôt, au moins. Car désormais le plus grand bien je l'ai eu. Une créature ne peut en avoir davantage sur la Terre. M'en aller... ne plus peiner... Aller..."[3]
Parcours apostolique
Une mort paisible de juste : Apres avoir été rassuré sur son Salut Éternel, et pardonné de ses péchés[4], iI meurt tranquillement dans les bras de Jésus :"On s'endort en paix, grâce à Toi... Merci, Seigneur..."Il est entouré de l’affection de Margziam, effondré, qui économisait pour le racheter de son servage, à force de privations et de travaux supplémentaires. Dans les derniers moments, Jésus l'entoure de son bras, le soulève, et prie (les psaumes). Puis il lui dit :
"Pars en paix, âme juste !" Et il se penche en embrassant le pauvre Marziam qui fait vraiment peine à voir[5] et qui dit : "Seul ! Je reste seul !"
Jésus le console : "Il est en paix, Marziam ! Il ne souffre plus. La plus grande grâce de Dieu pour lui, c'est cela : la mort, et dans les bras du Seigneur ! Ne pleure pas, cher fils. Regarde-le, comme il est en paix... En paix… Il y en a peu en Israël qui aient eu la faveur qu'a eue ce juste de mourir sur la poitrine du Sauveur. Viens ici, dans mes bras... Tu n'es pas seul. Et puis il y a Dieu, et c'est tout, qui t'aime pour tout le monde."
Dans son deuil, Marziam sera aussi très soutenu par Pierre et Porphyree[6], ses parents adoptifs, et par d'autres apôtres.
Maria Valtorta ajoute :- "Et ici je fais une observation personnelle. Il m'est arrivé plusieurs fois de me trouver dans des circonstances semblables et j'ai souvent remarqué que ceux qui étaient présents, dans une intention bonne, ou avec une intransigeance qui ne l'est pas, font taire ceux qui se désolent d'avoir perdu un parent. Je compare cette attitude avec la douceur de Jésus qui compatit à la souffrance de l'orphelin et n'attend pas de lui un héroïsme qui ne serait pas naturel... Combien de choses il y a à apprendre du plus petit acte de Jésus !..."[7]
Où en parle-t-on dans l'œuvre ?
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