Archélaüs le scribe

Sanhédriste de la classe des scribes. Il fait partie du groupe hostile à Jésus, même s'il ne semble pas d'abord y être un des plus virulents. Cela changera.

Lors du retour de Jésus banni, c'est lui qui, avec deux autres collègues, "s'arrange" des préceptes de la Loi pour venir provoquer Lazare à Béthanie (EMV 585)

De même au cours de la visite à Lazare mourant, il provoque Marthe, fragilisée, sur l'absence de Jésus "Et maintenant nous te disons, pour le bien que nous te voulons, pour l'amour que nous avions pour ta mère, pour l'amour que nous avons pour Lazare : appelez le Maître. Tu secoues la tête ? Veux-tu dire que désormais c'est trop tard ? Comment ? Tu n'as pas foi en Lui, toi, Marthe, disciple fidèle ? C'est grave cela ! Commences-tu, toi aussi, à douter ?" - "Tu blasphèmes, ô scribe. Moi, je crois au Maître comme au Dieu vrai."

Archélaüs semble lié à Callascébona l'ancien.

Son nom

Archélaos rappelle le nom du frère de Hérode Antipas, les deux fils que Hérode le grand eut de la samaritaine Malthacé. Nous penchons ici plus pour le rapprochement phonétique avec Onkelos, scribe cité par les Talmuds comme membre du Sanhédrin (voir ci-dessous).

Où en parle-t-on dans l'œuvre ?

EMV 542 EMV 546 EMV 585

En savoir plus sur ce personnage

Mgr Augustin Lemann, 1836-1909 et Mgr Joseph Lemann, 1836-1915, juifs convertis, dans "Valeur de l'assemblée qui prononça la peine de mort contre Jésus-Christ" (1877), présentent ainsi "Onkelos" : Il était né de parents idolâtres, mais il embrassa le judaïsme et devint l'un des plus célèbres disciples de Gamaliel. Auteur d'une traduction du Pentateuque restée célèbre. Il haïssait tellement la gentilité, qu'il jeta dans la mer Morte, comme impure, la portion d'argent qui lui revenait de ses parents à titre d'héritage.