Publius Quintilianus

    De Wiki Maria Valtorta
    Gradé romain, empreint d’humanité et favorable à Jésus qu’il rencontre alors que celui-ci convoie Jonas mourant vers Nazareth. Il leur permet de monter dans son char :
    "Si c'est Toi alors... montez aussi nombreux que vous le pouvez. Suffit qu'on ne vous voie pas. C'est la consigne... mais, au-dessus de la consigne, il y a l'humanité, pas vrai ? Et Toi, tu es bon. Je le sais Eh ! nous, soldats, nous savons tout... Tu es bon. Rome le sait. Cet homme... est très malade." (...)

    "Donne-lui un peu de vin. Il y en a dans cette gourde. Toi, Aquila, fouette les chevaux, et toi, Quintus, donne-moi la ration de miel et de beurre. Elle est à moi, mais elle lui fera du bien. Il tousse beaucoup, et le miel est bon pour la toux."

    "Tu es bon."
    "Non. Je suis moins mauvais que beaucoup. Et je suis heureux de t'avoir avec moi.       

    "Souviens-toi de Publius Quintillianus de la légion italique. Je suis à Césarée, mais maintenant, je vais à Ptolemaïde. Inspection commandée."[1]
    Il en profite pour poser des questions à Jésus qui lui répond :
    "Il n'y a pas plusieurs dieux. Il n'y a que le Dieu vrai. Celui que je prêche. Celui-là qui t'entend et remarque ta bonté et ton désir de connaître le Bien."

    "Cela me plaît ! Je ne savais pas que Dieu pouvait s'occuper d'un pauvre soldat païen." "C'est Lui qui t'a créé, Publius. Il t'aime donc et te voudrait avec Lui."

    "Eh... pourquoi pas ? Mais... personne ne nous parle de Dieu... jamais..." "Je viendrai à Césarée et tu m'entendras."

    "Oh ! oui, je viendrai t'écouter (...) Je voudrais te rendre encore service. Mais, si on me voit..." "Je descends et te bénis pour ta bonté." "Salut, Maître."

    "Que le Seigneur se manifeste à vous, soldats. Adieu."[2]
    Cet homme bon retrouve avec joie Jésus venant à Césarée où il parle aux galériens. Ce discours va émouvoir Publius, Sintica et Claudia Procula :
    "Par Jupiter ! Tu m'as fait penser à des choses nouvelles. Je n'y avais jamais pensé, mais je sens qu'elles sont vraies..." Publius Quintilianus, à la fois pensif et enthousiasmé, regarde Jésus."[3]
    C’est lui qui va demander à Claudia l’autorisation de donner des vivres aux galériens et en supervise la distribution.

    Publius connaît Jean d’Endor[4] qui le fournissait en poulets. Il le retrouve avec surprise dans le groupe apostolique à Engannim, alors qu’il escorte les romaines pour la Pâque à Jérusalem.[5] Il en profite pour informer confidentiellement Jésus sur la sécurité des routes un peu meilleure en ce moment grâce aux soldats romains.

    Puis il aide Pierre qui porte le jeune orphelin (son futur fils adoptif) que son malheureux grand père a confié à Jésus pour le sauver du cruel Doras :
    "Il regarde autour et voit Pierre chargé, rouge, en sueur.    

    "Cet enfant ?"
    "Un orphelin que j'ai pris avec Moi."   

    "Mais ton homme est trop las ! Petit, as-tu peur de faire quelques mètres à cheval ? Je te mettrai sous ma chlamyde, et on ira doucement. Je te remettrai à... à cet homme quand nous arriverons aux portes."          

    L'enfant ne fait pas de résistance. Il est doux comme un agneau et Publius le fait monter avec lui en selle. Et (...) il donne à ses soldats l'ordre d'avancer lentement (...)"[6]

    Il écoute plus tard avec plaisir, en compagnie des femmes romaines, l’enseignement de Jésus.[7]

    Parcours apostolique[modifier | modifier le wikicode]

    Muté à Antioche où il devient tribun, soit un des six officiers supérieurs commandant une légion, il est approché par Sintica qui juge que :
    "(il) cache sous sa chlamyde, un cœur droit. Il t'admire comme un rhéteur parfait, un philosophe "divin", comme il dit, il n'est pas hostile à la Sagesse, s'il ne peut pas encore accueillir la Vérité."[8]

    Son nom[modifier | modifier le wikicode]

    Nom romain.

    Où en parle-t-on dans l'œuvre ?[modifier | modifier le wikicode]

    EMV 109 EMV 154 EMV 192
    EMV 204
    EMV 329 EMV 364
    EMV 461

    Notes et références[modifier | modifier le wikicode]