Philippe d’Alexandroscène
Un des trois fils d'un prosélyte, Alphée, et d'une grecque, Myrtica. Comme ses frères Élie et Daniel, c'est un commerçant prospère d'Alexandroscène.
Ils souffrent d'être des sang-mêlés et de subir un mépris pour cela :"Les galiléens valent mieux que les juifs. Il y a trop de moisissure chez eux. Ils ne nous pardonnent pas d'avoir un sang qui n'est pas pur. Ils feraient mieux d'avoir, eux, l'âme pure".[1].Ils n'ont pu, de ce fait, trouvé à se marier.
Ils acueillent Jésus et quelques disciples qui peuvent leur donner des nouvelles de leur sœur Hermione d'Antigonéa, femme de Dosithée, mariée à un serviteur de Lazare, Dosithée.
Philippe est tout joyeux d'annoncer que le "Rabbi" va parler dans sa cour. Les trois frères invitent en effet la foule à écouter Jésus qui parle des ouvriers de la onzième heure. Cela dégénère. Jésus est chassé et les frères menacés.[2]
Son nom
Philippe signifie en grec "qui aime les chevaux" - Référence historique : le père d'Alexandre le grand.
Où en parle-t-on dans l'œuvre ?
EMV 328 EMV 329