Ismaël Ben Fabi

    De Wiki Maria Valtorta

    C'est le maître le plus impitoyable de la région, dit-on de lui : il opprime ses serviteurs, a des exigences cruelles, prête avec usure et n'aime que lui-même.

    Il chasse de ses propriétés Marie et Matthias, de jeunes orphelins : "Dehors, les chiens faméliques !" leur lance-t-il (EMV 298). Jésus les recueille : ils sont adoptés par Jeanne de Chouza.

    C'est "un des chefs des pharisiens" selon Luc 14,1-6, chez qui Jésus va déjeuner aux environs de Maggedo.  

    La cinquantaine et plutôt petit Maria Valtorta le dit "sadducéen", terme désignant ici son appartenance à la chambre des grands prêtres. Comme les convives Éléazar ben Boëthos et Chanania, il perçoit, dans la réputation grandissante de Jésus, un moyen pour conquérir la royauté d'Israël. Jésus les détrompe, son royaume n'est pas de ce monde (Cf. Jean 18,36).            

    En réponse au qualificatif de "miséricordieux" qu'ils s'attribuent les uns aux autres, Jésus guérit l'hydropique : c'est le shabbat. Les sanhédristes s'en indignent (EMV 335).

    Lors de la Pâque suivante, Ismaël proteste de son observance de la loi (EMV 373). En réponse, Jésus lui cite L'Écriture :  
    "Le pain des besogneux est la vie des pauvres, celui qui le leur enlève est un assassin" (Cf. Siracide 34,24-27).
    Ismaël est un de ceux avec qui Judas complote (EMV 423). Au procès de Jésus il lance l'accusation : il a guérit un malade un jour de shabbat (EMV 604).

    Son nom

    Ismaël (Ishma'él) veut dire "Dieu entend". Référence historique : le fils qu'Abraham eut d'Agar, la servante égyptienne. Cet Ismaël fut supplanté par Isaac.

    Où en parle-t-on dans l'œuvre ?

    EMV 298 EMV 299

    EMV 334 EMV 335 EMV 362 EMV 373

    EMV 423

    EMV 540 EMV 546 EMV 581

    EMV 604

    En savoir plus sur ce personnage

    Maggedo est connu de l'Apocalypse sous le nom d'Harmaguedôn, "la montagne de Meguiddo" (Cf. Apocalypse 16,16).

    Ismaël, fils de Phiabi, fut grand-prêtre de 15 à 16, sous Valerius Gratus[1] Son fils, Ismaël II, le fut aussi de 55 à 61.          

    Selon le Talmud, son penchant excessif pour le luxe efféminé aurait été le scandale de son temps[2].

    Notes et références

    1. Flavius Josèphe, Antiquités juives, 18.2.2, 34; 20,8 et 11.
    2. Talmud de Babylone, fête de Pâque, fol 57, verso.