Emmaüs de la plaine

    De Wiki Maria Valtorta


    Emmaüs de la plaine.

    Lieu des propriétés de Joseph d'Arimathie et de Nicodème.

    Habitants ou natifs

    Jean, le jeune paralytique guéri à la Belle Eau, Micaël l’enfant qui cherchait les ailes de Jésus, leurs familles, Nicodème le sanhédriste, et Joseph d'Arimathie y ont une propriété dans les environs.

    Descriptif

    Village évangélisé par les bergers Matthias et Jean. Dans une plaine agricole riche. Un groupe de maisons d'un blanc aveuglant au milieu de la couleur blonde des grains mûrs et des vergers verdoyants.

    Faits marquants

    Sur la foi de Joseph d'Arimathie, la moisson se multiplie pour nourrir les pauvres

    Son nom

    Emmaüs de la plaine, Nicopolis, Amwas, Imwas.

    (Source chaude)

    Où en parle-t-on dans l'œuvre ?

    EMV 404 EMV 405 EMV 407 EMV 488

    En savoir plus sur ce lieu

    Région qui fut le théâtre des affrontements victorieux entre Judas Maccabée et Gorgias général d’Antiochus Épiphane. Pour palier à la faiblesse numérique de ses troupes peu aguerries, Judas implore le secours de Dieu[1].

    A 22/32 km au nord-ouest de Jérusalem.

    Extrait du Dictionnaire géographique de l'Évangile selon Maria Valtorta, par Jean-François Lavère :
    Jésus, venant de Béther, se dirige vers Joppé et la plaine de Saron. Alors qu’ils approchent de la plaine d’Ayalon, Jésus déclare aux apôtres : «. Nous allons à Emmaüs de la plaine »[2]. Maria Valtorta ajoute ensuite : « Ils marchent vers Emmaüs qui est déjà proche, un groupe de maisons d'un blanc aveuglant au milieu de la couleur blonde des grains mûrs et des vergers verdoyants »[3].

    Emmaüs-Nicopolis est située près de Latrun, dans la plaine d'Ayalon, à plus de trente kilomètres de Jérusalem (178 stades). Cette cité gréco-romaine, capitale d’une des dix toparchies romaines, était donc une ville relativement importante.

    D’après Eusèbe de Césarée : « Emmaüs, d’où était Cléophas mentionné dans l'Evangile de Luc. Aujourd'hui, c’est Nicopolis, une ville célèbre de Palestine »[4]. Cette opinion fut acceptée par le pèlerin de Bordeaux et par saint Jérôme. Le site fut donc privilégié par l’Église byzantine, à partir du 4e siècle, comme lieu de rencontre de Jésus et des disciples. Ce fut aussi ce qu’affirma, en 1878, une mystique locale, sainte Marie de Jésus Crucifié (Mariam Baouardy) canonisée en 2015. Mais pour d’autres ceci semble en contradiction avec la distance de soixante stades indiquée sur plusieurs manuscrits de saint Luc : le retour vers Jérusalem n’aurait guère été envisageable après le coucher du soleil, et après un si long voyage à l’aller.

    La région fut le théâtre des affrontements victorieux entre Judas Maccabée et Gorgias général d’Antiochos Épiphane. Cet épisode biblique[5] est évoqué dans un discours que Jésus débute ainsi : « Judas Maccabée, quand il se présenta sur cette plaine… »[6].

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    • 31° 50’ 20’’ N / 34° 59’ 20’’ E

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    Leaflet © OpenStreetMap France

    Notes et références

    Article partiellement rédigé à partir du Dictionnaire géographique de l'Évangile selon Maria Valtorta, par Jean-François Lavère.

    1. 1Macc 3,38 - 3, 57 - 4,1-14.
    2. EMV 404.2
    3. EMV 404.5
    4. Eusèbe de Césarée, Onomasticon, 90,15-17.
    5. 1 M 3,38-40; 1M 3,57 ; 1M 4,1-14.
    6. EMV 405.7