Béther
La ville des roseraies, résidence de Jeanne de Chouza.
Habitants ou natifs[modifier | modifier le wikicode]
Jeanne, l'épouse de Chouza (Kouza) l'intendant d'Hérode, native de cette ville, Esther sa nourrice, la veuve de Cornélius, Lévi son fils.
Descriptif[modifier | modifier le wikicode]
Château natal de Jeanne de Chouza à dix kilomètres au sud-ouest de Jérusalem. Elle y cultive d’immenses roseraies qui font de ces vallées un éden de beauté et de paix. Jeanne y vit libre et en sécurité au milieu de ses paysans qui gardent seuls toute cette richesse.
Le château[modifier | modifier le wikicode]
« Nous voilà déjà sur les terres de Jeanne. Le pays qui est dans ce berceau, c'est Béther. Ce palais, sur la crête d’une colline, c'est son château natal... A cet endroit le jardin qui précède la maison s'élargit, en faisant deux ailes qui l'encerclent, formant ainsi une petite place semi-circulaire, sans arbres au milieu, entourée d'arbres très élevés et très vieux.. »
Les roseraies[modifier | modifier le wikicode]
« ..Sentez-vous dans l'air ce parfum ? Ce sont les rosiers qui commencent à le répandre au soleil matinal. Au soir, c'est un parfum puissant. Mais maintenant ils sont si beaux à voir, dans cette fraîcheur du matin, encore couverts de la rosée qui brille sur les corolles comme des millions de diamants pendant qu'elles s'ouvrent au soleil. Au coucher du soleil, on cueille toutes les fleurs arrivées à leur complet développement. Venez. Je veux vous montrer d'un point de vue l'ensemble des roseraies qui de la cime débordent en cascade sur les pentes de l'autre versant. C'est une cascade de fleurs qui, ensuite, remonte comme une marée sur deux autres collines. C'est un amphithéâtre, un lac de fleurs. De quelque côté que l’œil se tourne sous des arbres très hauts, il y a par milliers et milliers des rosiers de toutes espèces: rosiers nains, bas, grands, très grands. Disposés en touffes, comme des coussins brodés de fleurs aux pieds des arbres, sur les prés d'herbes verdoyantes, ou formant des haies le long des sentiers, aux bords des ruisseaux, en cercle autour des bassins d'irrigation, disséminés à travers un parc qui englobe des collines, ou bien enroulés autour des arbres, avec des chevelures fleuries qui d'un arbre à l'autre forment des festons et des guirlandes. Un vrai jardin de rêve. Toutes les tailles, toutes les nuances s'y trouvent et s'entremêlent, disposant les couleurs ivoire des roses thé auprès des couleurs rouge sang d'autres corolles et, régnant comme des souveraines grâce à leur nombre, les vraies roses de la couleur des joues d'un enfant qui se dégrade sur les bords en blanc teinté de rose ».[1]
Faits marquants[modifier | modifier le wikicode]
Jeanne, l'épouse de Chouza (Kouza), révèle à Jésus lors d'une de ses haltes que Judas complote dans son dos avec les puissantes romaines pour la prise de pouvoir[2]. Le château devient un refuge pour toutes sortes d'enfants lorsque les épreuves de la Passion s'annoncent[3]. C'est aussi le lieu de retraite pour les deux amies rejetées par leur mari après la Passion : Jeanne et Valeria[4].
Son nom[modifier | modifier le wikicode]
Béther, Bétir, Bittir, Le retranchement
Aujourd'hui : Betar - Bétir.
Où en parle-t-on dans l'œuvre ?[modifier | modifier le wikicode]
EMV 224
EMV 400 EMV 401 EMV 402
EMV 583 EMV 586
EMV 630
En savoir plus sur ce lieu[modifier | modifier le wikicode]
Une des villes attribuées à Juda lors du partage de la terre promise[5].
[6]Jésus y séjourne au printemps de la deuxième année de sa vie publique. Maria Valtorta précise que le « petit village s'étale sur les pentes occidentales de la montagne sur laquelle s'élève le château »[7] . Lors des adieux à Béther, Jésus exhorte les habitants à rester fermes dans leur foi en Lui : « que celui qui est bon ne soit pas troublé à l'heure des ténèbres »[8] . *
La ville est mentionnée dans la bible , [9], [10] , [11] , [12] ; mais les exégètes peinent à l’identifier. Eusèbe de Césarée[13] en parle comme d'une « petite ville très fortifiée, située à peu de distance de Jérusalem ». C’est probablement là que les juifs de Bar- Kokhba, révoltés contre Rome sous Adrien, résistèrent pendant deux ans et demi aux troupes de Jules Sévère (132-135). Les ruines de Khirbet el Yahud ( Ruines des Juifs ) sont certainement celles d'une partie de l'antique citadelle[14] (et précédemment palais de Jeanne de Chouza ?). Le site actuel, avec ses cultures en gradin, semble avoir gardé en partie la beauté du temps des roseraies de Jeanne de Chouza.
Explorer[modifier | modifier le wikicode]
• 31° 43’ 48’’ N / 35° 07’ 49’’ E
• +670m
Notes et références[modifier | modifier le wikicode]
- ↑ EMV 224.
- ↑ EMV 400.
- ↑ EMV 583.
- ↑ EMV 630.
- ↑ Josué 15,29.
- ↑ Article partiellement rédigé à partir du Dictionnaire géographique de l'Évangile, J.-F. LAVÈRE.
- ↑ EMV 400.1
- ↑ EMV 402.7
- ↑ Josué 15,59
- ↑ Josué 20,7-9
- ↑ Dans une édition des LXX,
- ↑ Cantiques des Cantiques 2,17
- ↑ Histoire Ecclésiastique 4, 6
- ↑ D’après Jewish Virtual Library.