Abel de Corozaïn
C'est le lépreux de Marc 1,40-45 et de Luc 5,12-16, mais pas celui de Matthieu 8,1-4 que les synoptiques associent pourtant. C'est son ami Samuel, un bossu récemment guéri, qui l'amène à Jésus : il le purifie et canalise son enthousiasme.
Abel et Samuel de Corozaïn, inséparables dans l'amitié, le deviennent dans l'apostolat à la suite de Jésus. Ils sont agrégés au premier noyau des disciples : les bergers de la Nativité. Ce noyau grandira jusqu'à former les soixante-douze disciples, envoyés évangéliser deux par deux (Luc 10,1).
Caractère et aspect
Voir le descriptif de ce lépreux en EMV 63.1.
Parcours apostolique
Jésus lui rend témoignage :"Je l'ai guéri près de Corozaïn un soir déjà lointain et puis je l'ai quitté. Maintenant, je le retrouve. C'est lui qui m'a annoncé sur les monts de Nephtali. Et, pour confirmer ses paroles, il lève ce qu'il lui reste de ses mains, guéries, mais partiellement diminuées et il montre ses pieds guéris, mais difformes avec lesquels pourtant il fait tant de chemin. Les gens comprennent à quel point il était malade par ce qui lui reste et croient à ses paroles qu'assaisonnent des larmes de reconnaissance" (EMV 162).C'est lui qui envoie l’hémorroïsse de Matthieu 9,20 à Jésus (EMV 230).
Son nom
Ce nom signifie "souffle" mais aussi "fils". Fait référence au fils cadet d’Adam et d’Ève, le berger tué par Caïn son frère jaloux.
Où en parle-t-on dans l'œuvre ?
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