Jaloux, jalousie

    De Wiki Maria Valtorta
    (2539) L’envie est un vice capital. Elle désigne la tristesse éprouvée devant le bien d’autrui et le désir immodéré de se l’approprier, fût-ce indûment. Quand elle souhaite un mal grave au prochain, elle est un péché mortel :
    Saint Augustin voyait dans l’envie "le péché diabolique par excellence"[1]. "De l’envie naissent la haine, la médisance, la calomnie, la joie causée par le malheur du prochain et le déplaisir causé par sa prospérité"[2].

    Dans "l'Évangile tel qu'il m'a été révélé"

    • La crise de jalousie de Judas EMV 91
    • Le Dieu jaloux : De qui ? De quelle jalousie ? La mesquine jalousie des petits hommes ? Non, mais de la sainte jalousie de Dieu pour ses fils. La juste jalousie. L’amoureuse jalousie. Il vous a créés. Il vous aime. Il vous veut. EMV 120
    • Satan a travaillé ta sensualité de mâle. En ton épouse, tu as vu un objet de plaisir. Objet de plaisir pour toi, tu l'as jugée telle aussi pour les autres, d'où ta jalousie fiévreuse, ta peur sans raison, ta tyrannie coupable qui a fait d'elle une apeurée, une prisonnière, une torturée, une calomniée. EMV 409

    Dans les textes fondamentaux chrétiens

    Dans la Bible

    • "Car le Seigneur ton Dieu est un feu dévorant, c’est un Dieu jaloux !" (Dt 4:24)

    Dans le catéchisme de l'Église catholique

    • (2539) L’envie est un vice capital. Elle désigne la tristesse éprouvée devant le bien d’autrui et le désir immodéré de se l’approprier, fût-ce indûment. Quand elle souhaite un mal grave au prochain, elle est un péché mortel :
      Saint Augustin voyait dans l’envie "le péché diabolique par excellence"[1]. "De l’envie naissent la haine, la médisance, la calomnie, la joie causée par le malheur du prochain et le déplaisir causé par sa prospérité"[2].
    • (2540) L’envie représente une des formes de la tristesse et donc un refus de la charité ; le baptisé luttera contre elle par la bienveillance. L’envie vient souvent de l’orgueil ; le baptisé s’entraînera à vivre dans l’humilité :
      C’est par vous que vous voudriez voir Dieu glorifié ? Eh bien, réjouissez-vous des progrès de votre frère, et, du coup, c’est par vous que Dieu sera glorifié. Dieu sera loué, dira-t-on, de ce que son serviteur a su vaincre l’envie en mettant sa joie dans les mérites des autres[3].

    Notes et références

    1. 1,0 et 1,1 Catechismus Romanus 4, 8.
    2. 2,0 et 2,1 Saint Grégoire le Grand, Moralia in Job, 31, 45.
    3. cf. 2 Samuel 12, 1.4 – (2) cf. Genèse 4, 3-7 ; 1 Rois 21, 1-29 – (3) cf. Sagesse 2, 24-25 – (4) Saint Jean Chrysostome, Homilia in illus "Angusta est porta" et de oratione Domini, 2 Cor. 28, 3-4.