Anne et Jude (de Méron)

    De Wiki Maria Valtorta
    Vieux couple de propriétaires vignerons de Méron, amis de Jésus.
    "Un jour, c'était dans les premiers temps que j'évangélisais, cette mère m'empêcha de te regretter, tant elle fut douce avec ton Fils fatigué. Confiera Jésus à Marie."[1]
    C’est un couple qui accueille les fidèles et les restaure.
    "Ce qui est fait à un disciple est fait au Maître, et même une seule coupe d'eau ou un pain donné pour secourir quelqu'un qui se fatigue pour Moi trouvera une récompense auprès de Dieu Lui-même." "Oh ! Seigneur, permets-moi d'appeler mon Jude. Ta parole est si sainte !..."
    Malgré un mari mourant, Anne viendra à sa demande supplier Jésus de convertir leurs fils devenus hostiles à Jésus, et qui pourtant faisaient sa fierté :
    "Je suis mère, moi aussi, et j'ai des fils qui sont sages. Quand je les entends parler, mon cœur bat de fierté."[2]
    Jésus ne peut mentir, mais il ne veut pas causer de douleur au mourant :
    "Tu lui diras 'Le Maître a dit qu'il te bénit et qu'avec toi, il bénit ton sang'. C'est son sang aussi cette enfance innocente et je l'ai bénie, répond-il".
    Cette enfance, ce sont les trois petits-enfants d'Anne et de Jude : Jude et Marie et le petit dernier Jude (lui aussi).[3]

    Chez Anne et Jude, Jésus fait un discours aux vendangeurs. Puis il guérit le jeune fils de leur servante atteint d'une paralysie suite à sa chute d’une terrasse. Il a environ dix ans. Sa mère, au bas de l'escalier, le présente comme pour l'offrir à Jésus qui est en haut des marches. Elle est tellement émue qu'elle tremble en portant son fils. Et en montant les marches, elle s'empêtre dans son long vêtement.

    La Vierge Marie a pitié. Elle la rassure, sourit doucement à l'enfant et aide la mère en le portant. Puis Marie s'agenouille et dit seulement : "Fils ! Pour cette mère !"    

    Jésus le guérit sans poser ses questions habituelles pour vérifier le désir de la personne et sa foi. Il explique ensuite à Anne la maîtresse de maison qu'il lui suffisait juste que Marie le tienne dans ses bras : comme Elle est heureuse de consoler tout malheur, Jésus veut lui faire plaisir.
    "Et entre Jésus et Marie c'est un de ces regards que seul celui qui a vu peut comprendre, tant leur signification est profonde."[4]
    Ceci souligne la puissance de Marie en tant que médiatrice de toute grâce, quand on se met en pensée dans ses bras de Mère.

    Parcours apostolique

    Les petits-enfants de ce couple de disciples verront Jésus Ressuscité.[5]

    Son nom

    • Anne ou Anna signifie "grâce, faveur" – Historique : Nom de la mère de Samuel le prophète.
    • Jude ou Judas (Iehouda) et son féminin Judith viennent de l’hébreu “yehoudi” Judéen, Juif. Référence historique : Juda, le fils de Jacob. Judas Maccabée, l’artisan de la libération du peuple juif.

    Où en parle-t-on dans l'œuvre ?

    EMV 108

    EMV 279

    EMV 336 EMV 370 EMV 371

    EMV 465 EMV 466 EMV 467

    EMV 582 EMV 583 EMV 596

    EMV 636

    Notes et références