Adoration

    From Wiki Maria Valtorta

    L'adoration est le culte spécifiquement rendu à Dieu, et à Dieu seul. Adorer quelqu'un d'autre que Dieu, c'est se livrer à l'idolâtrie.

    Dans "l'Évangile tel qu'il m'a été révélé"

    • Adoration des bergers de la Nativité : "Nous sommes pauvres et ignorants, mais nous savons que les Prophètes disent que le Sauveur sera le Prince de la Paix et à nous il (l'ange) a dit d'aller l'adorer. Ainsi il nous a donné sa paix. Gloire à Dieu au plus haut des Cieux et gloire à celui qui est son Christ ! Et toi, sois bénie, Femme qui l'a engendré ! Tu es Sainte puisque tu as mérité de le porter !"

      "Comment revenir au parc en laissant ce Petit ?" -"Gloire à Dieu qui nous l'a montré !" -"Fais-nous baiser son habit" dit Lévi avec un sourire d'ange.

      Marie lève doucement Jésus et, assise sur le foin, présente aux baisers, les pieds minuscules, enveloppés d'un linge. Ceux qui ont de la barbe se l'essuient d'abord. Tous, presque, pleurent et quand ils doivent partir, ils sortent à reculons, laissant leur cœur près de la crèche...[1]
    • Adoration de Jésus bébé par Zacharie : Zacharie se lève respectueusement et s'incline avec vénération. Puis il s'approche et regarde Jésus avec les marques du plus grand respect. Il est penché, pas tant pour le voir mieux, que pour Lui rendre hommage. Marie le lui présente et Zacharie le prend avec de telles marques d'adoration, qu'il semble porter un ostensoir. C'est réellement, l'Hostie qu'il porte en ses bras, l'Hostie déjà offerte et dont le sacrifice sera consommé lorsqu'elle aura été donnée aux hommes, comme nourriture d'amour et de rédemption.[2]
    • L'âme tend spontanément vers l'adoration, car elle se souvient du Ciel.[4]
    • (Marie) : "Le manteau que j'ai, c'est le tien que j'ai raccourci et reteint. Pour moi, il va encore bien, mais pour Toi, il n'allait plus. Tu es Jésus..."  Dire ce qu'il y a dans cette phrase, c'est impossible. "Tu es Jésus". Une phrase simple, mais tout l'amour de la Mère, de la disciple, de l'ancienne Israélite pour le Messie Promis et de l'israélite du temps béni qui possède Jésus, se trouve dans ces quelques mots. Si la Mère s'était prosternée en adorant son Fils comme Dieu, ce n'était encore qu'une forme bornée dans sa manifestation respectueuse. Mais en ces mots, il y a davantage qu'une adoration des genoux qui se ploient, de l'échine qui se penche, du front qui touche le sol : il y a là tout l'être de Marie, sa chair, son sang, son âme, son cœur, son esprit, son amour qui adore totalement parfaitement le Dieu-Homme.

      Je n'ai jamais rien vu de plus grand, de plus absolu, que ces adorations de Marie pour le Verbe de Dieu qui est son Fils, mais dont elle se rappelle toujours qu'il est Dieu.[5]

    Dans les autres ouvrages de Maria Valtorta

    Dans les Cahiers

    • Catéchèse du 19 juin 1943 : Marie fut l’âme eucharistique parfaite. Elle savait retenir son Dieu par un amour ardent, une pureté superangélique, une adoration continue. Comment aurais-je pu me séparer de ce cœur qui vivait de moi ? Je restais même après la consommation des espèces.[6]
    • Cahiers du 25 mars 1944 : Les conséquences de l'adoration de la Bête.

    Notes et références