Éléazar Ben Parta
Sanhédriste de la classe des scribes. Il y a trois Éléazar dans le Sanhédrin correspondant à chacune des classes : Éléazar ben Anna, dans la classe des sadducéens, Éléazar le sympathisant dans la classe des Anciens et Éléazar Ben Parta, celui-ci, dans celle des scribes.
Il fait partie d'une délégation qui vient à la "Belle-Eau" admonester Jésus pour la présence d'Aglaé la prostituée en repentance. Un des cinq reprend : "Je suis Samuel le scribe; celui-ci, c'est l'autre scribe, Sadoq, et celui-là le juif Eléazar, très connu et influent; cet autre, c'est Callascebona (Calba Scheboua) l'ancien; et ce dernier pour terminer, Nahum. Tu saisis ? Nahum !" et le ton est tout à fait emphatique. (EMV 123)
C'est le même qui, toujours en délégation, poursuit jusqu'en Samarie un Jésus condamné par le Sanhédrin. Il tente de l'empêcher de parler à Lébona (EMV 570)
Parcours apostolique
Comme on le voit, il fait partie de ceux qui affichent une haine tenace pour Jésus.
Son nom
Èl'azar (Elhasça – Elassa) signifie "Dieu à secouru - Dieu a fait" - Référence historique : l'un des fils d'Aaron, successeur de la charge sacerdotale.
Où en parle-t-on dans l'œuvre ?
EMV 123 EMV 570
En savoir plus sur ce personnage
Mgrs A. et J. Lemann, juifs convertis, dans leur publication sur le procès de Jésus-Christ (1877) présentent ainsi un certain "Rabbi Éléazar ben Parta" : L'un des scribes les plus estimés du sanhédrin à cause de sa science, dit le Talmud. Déjà fort âgé lorsque arriva la destruction du temple, il vécut encore quelques années après ce malheur.