Simon d'Hammispa

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    Simon est un ami de Judas (EMV 74) et probablement de la même génération. Le père de Simon est Éli-Anna. Celui-ci a travaillé dur pour permettre à son fils d'accéder au Sanhédrin où il siège parmi les pharisiens.        

    Simon est prêt à tout pour sa carrière. Lorsque son père marque sa sympathie pour Jésus, il l'abandonne et le réduit à la misère (EMV 520). Éli-Anna est recueilli par Jésus et confié à un aubergiste de Técua.    

    Simon y voit un obstacle à ses ambitions : il fait assassiner son père par un sicaire et maquille le meurtre.  

    À la résurrection de Lazare, Jésus croise le parricide et l'interpelle :
    "C'est heureux pour toi que Lazare ne se rappelle pas ce qu'il a vu lors de son séjour parmi les morts ! Qu'as-tu fait de ton père, Caïn ?" (EMV 548).
    Simon se trouve dans le cercle des comploteurs qui se réunissent dans la maison de Caïphe (Joseph), le Grand Prêtre pour orchestrer la trahison de Judas (EMV 535).          

    Il est présent au pied de la croix. C'est probablement lui qui jette une pierre sur Jésus crucifié (EMV 609). Lors du tremblement de terre qui suit la mort de Jésus[1], le père de Simon lui apparaît à l'ouverture des tombeaux. Il en devient fou.  

    Jésus ressuscité se manifeste à lui dans toute sa sévérité : il lui signifie sa condamnation. Elchias envisage d'éliminer ce témoin fou devenu gênant et incontrôlable (EMV 632).

    Son nom

    Simon, comme Siméon (Chimon- Shim'ôn), veut dire "qui entend". Référence historique : le second fils de Jacob qui sera retenu en otage par son frère Joseph devenu intendant du Pharaon.

    Où en parle-t-on dans l'œuvre ?

    EMV 74
    EMV 487
    EMV 520 EMV 535 EMV 548
    EMV 609 EMV 632

    En savoir plus sur ce personnage

    Extraits du Dictionnaire des personnages de l’Évangile, selon Maria Valtorta (Mgr René Laurentin, François-Michel Debroise, Jean-François Lavère, Éditions Salvator, 2012) :
    L'histoire cite Simon isc Hammispa comme membre du Sanhédrin, mais "ne retient rien de remarquable sur son compte[2]". Et pour cause !

    Ish désigne son origine comme Yehuda Ish-Kariot désigne Judas de Keriot ou Judas Iscariote.        

    Miçpa signifie "tour de guet". Cela explique que plusieurs localités portent ce nom en Palestine. Ham-Miçpa est citée dans Josué 15,38 parmi les villes du sud, près du pays Philistin. Mais il existe d'autre Micpa en Galaad ou en Moab.

    Notes et références

    1. Cf. Matthieu 27,51.
    2. Annales catholiques, nouvelle série, Tome 19, 1877, page 94.