Mgr Alfonso Carinci et Maria Valtorta
Secrétaire de la Congrégation pour les Rites sacrés de 1930 à 1960. Il écrit, le 17 janvier 1952 :
À en juger d'après le bien que l'on éprouve en lisant la vie de Jésus de Maria Valtorta, à mon humble avis, cette œuvre, une foi publiée, pourrait porter beaucoup d'âmes au Seigneur: des pêcheurs à la conversion et des bons à une vie plus fervente et plus active. Tandis que la presse immorale envahit le monde et que les films corrompent les gens, il me vient tout à fait spontanément le désir de remercier le Seigneur de nous avoir donné par l'intermédiaire de cette femme qui a tant souffert, qui est clouée au lit, une œuvre littérairement sublime, doctrinalement et spirituellement si élevée, accessible et profonde, attirante à la lecture et capable d'être reproduite dans des représentations cinématographiques et de théâtre sacré. J'ai communiqué ma pensé qui est aussi celle de théologiens et d'exégètes de grande valeur tel que le révérend Père Béa (il n'était pas encore Cardinal à ce moment), tel que Monseigneur Lattanzi, professeur de théologie fondamentale au Latran, mais cela étant, je suis naturellement prêt à me corriger dans le cas où le Saint Père jugerait autrement.Il a confirmé par écrit les propos du Pape Pie XII en 1948, encourageant la publication de l'œuvre de Maria Valtorta. Le Saint-Office n'ignorait pas ces soutiens et l'avis du Pape, mais il est passé outre. L'Osservatore Romano écrit en effet (6/01/1960) : "malgré les personnalités illustres (dont l'incontestable bonne foi a été surprise) qui ont apporté leur appui à la publication, le Saint-Office a cru nécessaire de la mettre dans l'Index des Livres prohibés".
Témoignage extrait de Pro e Contro Maria Valtorta (page 41) – CEV – ISBN 88-7987-130-7. Voir aussi, chez le même éditeur Lettres à Mgr Carinci (Lettere a Mons. Carinci) 2006 – ISBN 978-88-7987-140