Jeanne d’Alexandroscène

    De Wiki Maria Valtorta
    Des environs d’Alexandroscène, fille de Jacques. Elle a 7 a 8 ans et est guérie par Jésus d’une maladie osseuse[1] :
    "Il y a deux ans que dans l'échine un os se détériorait la paralysant et l'amenant à la mort lentement et en la faisant beaucoup souffrir. Nous l'avions fait voir à des médecins d'Antioche, de Tyr, de Sidon et même de Césarée et de Césarée de Philippe (Panéade), faisant tant de dépenses pour les médecins et les remèdes que nous avons dû vendre la maison que nous avions en ville et nous retirer dans celle de campagne".
    Sa mère, poussée par la foi de son mari, part à la rencontre de Jésus en portant sa fille, au moment où celui-ci se fait chasser d'Alexandroscène. Par l’intermédiaire du berger Anna qui lui parle d'elle et dit à Jésus où elle se trouve[2], elle le rencontre près de la maréchalerie de Tito, Esther et sa famille.
    Jésus sourit, grand, beau, au milieu d'eux. On dirait que toute la lumière du soleil s'est concentrée sur son visage, tant il est radieux. Il semble diffuser des rayons.(...)

    Le sourire de Jésus s'épanouit. Et ce sourire resplendissant, inexprimable, doit être très parlant pour la femme qui, non plus anxieuse mais souriante comme si déjà elle éprouvait son futur bonheur, se penche pour prendre sa petite fille ; elle la soulève de son siège, la porte les bras tendus comme si elle l'offrait à Dieu, s'avance et, quand elle arrive aux pieds de Jésus, elle s'agenouille en levant le plus qu'elle le peut la fillette allongée qui regarde, extasiée, le très beau visage de Jésus. 

    Et Jésus ne dit qu'un seul mot, petit, mais puissant, béatifiant comme le "Fiat" de Dieu à la création du monde : «Oui.»       

    Et il pose sa main sur la petite poitrine de l'enfant étendue. Alors l'enfant, avec un cri d'alouette libérée de la cage, s'écrie «Maman !» et elle s'assied tout d'un coup, glisse à ses pieds, et embrasse sa mère qui, épuisée, vacille et va tomber à la renverse, s'évanouissant par suite de la fatigue, de l'angoisse subitement apaisée, de la joie qui dépasse les forces de son cœur déjà affaibli par tant de souffrances passées.(...) [3]
     

    Son nom

    Johanna, féminin de YoHanan, "l’Éternel a fait grâce, a été favorable".

    Où en parle-t-on dans l'œuvre ?

    EMV 330 EMV 331

    Notes et références