Anna (Hanne), fils de Nahum, et sa femme
Anna (Hanân) siège au Sanhédrin dans le collège des scribes.
Son père, Nahoum, est l'homme de confiance du Grand Prêtre Anna. Par l'entremise du scribe Sadoc, il épouse une très riche héritière de la région de Séphet : fille unique, orpheline et déjà "vieille, laide et légèrement bancale".
Le mari ne tarde pas à dilapider et détourner sa fortune. Puis, après quelques années de mariage, nait Scialem, un enfant difforme. Anna prend ce prétexte pour renvoyer sa femme et en prendre une autre, jeune, belle et riche. La femme répudiée se réfugie chez ses vieux intendants, Jean et Marie, et y meurt.
L'enfant est confié par son père à Josias qui le maltraite. Le jeune Scialem vient demander à Jésus la grâce de mourir. Au lieu de cela, Jésus le guérit. Judas, qui connaît la famille, s'en offusque :
"Quel miracle mal venu ! Tu crois qu'avec cela tu te rendras amis de son père et de Nahum ? Tu les rendras plus haineux ! Ils souhaitaient seulement la mort de cet enfant, fruit d'un mariage malheureux" (EMV 584).
Anna partage en effet, avec son père Nahum, membre éminent du Sanhédrin, une haine tenace envers Jésus.
Il meurt tragiquement dans un éboulement, au cours du tremblement de terre qui accompagne la mort de Jésus (Cf. Matthieu 27,51). On ne retrouve son corps que plusieurs jours plus tard. (EMV 630).
Son nom
Anna ou Anne signifie "grâce, faveur" – Historique : Nom de la mère de Samuel le prophète.
Où en parle-t-on dans l'œuvre ?
EMV 546 EMV 583 EMV 584 EMV 630