Quelques descriptifs de lieux confirmés ultérieurement
De nombreux sites géographiques contenus dans l’œuvre ont été retrouvés ou confirmés après la mort de Maria Valtorta en 1961.
Exemples[modifier | modifier le wikicode]
La ville des apôtres Pierre, André, Jean et Jacques de Zébédée, Nathanaël (Barthélemy) et de Philippe sur le lac de Tibériade. Détruite par un tremblement de terre vers 324, elle fut retrouvée par l’archéologue Rami Arav en 1987 à 1,5 kilomètres dans les terres. L’emplacement avait été indiqué 40 ans auparavant par Jésus à Maria Valtorta : « vingt siècles d’alluvions apportés par le fleuve et par les éboulis descendus des collines », la ville se trouve désormais au milieu des terres et non plus « à l’embouchure du fleuve dans le lac » (EMV 179.1).
Maria Valtorta décrivit ce port de la flotte romaine, dont la puissante digue, qui ne fut découverte qu'en 2009. Elle en dessina la carte régionale avec six fleuves (EMV 104.1).
Les descriptions de l’antique cité jordanienne de Gérasa, l’actuelle Jérash, et de ses environs (EMV 288.1), correspondent parfaitement aux conclusions des fouilles archéologiques ultérieures, publiées trente ans plus tard (Jerash Archaeological Project).
Maison de la belle-mère de Pierre
La maison de la belle-mère de l’apôtre Simon-Pierre à Capharnaüm, fouillée à partir de 1968[1] et confirmée en 1990.
Cette forteresse, fouillée de 1963 à 1965[2] fut le dernier lieu de résistance aux romains lors de la révolte de 70. Le millier de résistants furent tués ou se suicidèrent, ce que prédit Jésus.
Cette ville est située entre le mont Ebal (localisé seulement en 1980) et le mont Gerizim. Maria Valtorta en dépeint fidèlement le panorama.
Synagogue de Capharnaüm
La synagogue de Capharnaüm dont elle décrivit, en 1944, la couleur noire due au basalte de ses murs, ce que confirmèrent les fouilles archéologiques ultérieures (fouilles menées par les pères Stanislao Loffreda et Virgilio Corbo de 1968 à 1974).
Tombe d'Hillel
La tombe d’Hillel le Sage fouillée en 1974[3]. Cette grande figure du Judaïsme était le grand-père d’un autre grand personnage connu des Actes des apôtres : Gamaliel.
Tours de Jezréel
L’enceinte fortifiée et les quatre tours de Jesraël (située sur une colline au sud de la vallée d'Esdrelon) ont été mentionnées et décrites par Maria Valtorta (EMV 479.4). L’Ancien Testament ne mentionne qu’une seule tour (en 2 Rois 9, 17). Les autres tours furent découvertes par hasard en 1987 lors de travaux de construction et fouillées à partir de 1989[4]. Les fouilles réalisées ont finalement prouvé l’existence de ces quatre tours et d’un mur d’enceinte autour de la ville, entre 2010 et 2012[5].
Sur la base des écrits de Maria Valtorta, l’ingénieur allemand Hans J. Hopfen (1904-1997) put replacer le palais de Lazare sur le plan de Jérusalem en 1975[6]. Jusqu’alors inconnu, ce palais fut redécouvert par une équipe d’archéologues de l’Université hébraïque de Jérusalem en 1983 à l’endroit exact indiqué par Maria Valtorta puis par Hopfen[7]. L’édifice de 600m² et ses pièces (un atrium carré en marbre blanc et dallé de mosaïques, une cour pavée de 8x8m avec un bassin central, une salle de réception de 11×6,5m avec des fresques gréco-romaines, une salle en marbre rouge, une terrasse panoramique, etc.) correspondent exactement aux visions rapportées par Maria Valtorta (EMV 372, reçue le 30 janvier 1946 et EMV 375, reçue le 3 février 1946[8]). Ce site est devenu aujourd’hui le The Wohl Museum of Archeology.
Notes et références[modifier | modifier le wikicode]
- ↑ Fouilles confiées par la custodie de Terre sainte aux pères Stanislao Loffreda (spécialiste en poterie antique), et Virgilio Corbo (archéologue) de 1968 à 1974.
- ↑ Par le professeur Yigal Yadin notamment
- ↑ https://thecompletepilgrim.com/tombs-hillel-shammai/
- ↑ https://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1179/tav.1992.1992.1.3?journalCode=ytav20https://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1179/lev.1994.26.1.1https://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1179/tav.1997.1997.1.6
- ↑ David Ussishkin, Jezreel, Where Jezebel Was Thrown to the Dogs, Biblical Archaeology Review July / August 2010.
- ↑ Hans J. Hopfen, Indice e Carta della Palestina.
- ↑ Nahman Avigad (1905-1992), Discovering Jerusalem, éd. Thomas Nelson, 1983.
- ↑ cf. Lavère, L’Énigme Valtorta, tome 1, pp. 222-226.