Saül le scribe
Sanhédriste probablement de la classe des scribes. Il accompagne son confrère Samuel à Béthanie voir le puissant Lazare redevenu fréquentable à la suite de la conversion de sa sœur Marie de Magdala[1]. On le retrouve aux funérailles de Lazare[2].
Parcours apostolique[modifier | modifier le wikicode]
Rien n'indique son aversion ou sa sympathie particulière envers Jésus. La phrase d'un spectateur assistant au défilé du Sanhédrin aux funérailles de Lazare : "Saül avec Eléazar, Trifon et Joazar. Bons, ces derniers !" pouvant inclure Saül dans la bonté ou ne concerner que les trois derniers.
Son nom[modifier | modifier le wikicode]
Shaoul veut dire "demandé à Dieu". Référence historique : le premier des rois d'Israël.
Où en parle-t-on dans l'œuvre ?[modifier | modifier le wikicode]
Ce personnage fait partie des Personnages secondaires, évoqués moins de 10 fois, mais connus du Nouveau Testament ou d'autres sources historiques.EMV 378
EMV 546
En savoir plus sur ce personnage[modifier | modifier le wikicode]
Travaux des frères Lemann[modifier | modifier le wikicode]
Mgr Augustin Lemann, 1836-1909 et Mgr Joseph Lemann, 1836-1915, juifs convertis, dans "Valeur de l'assemblée qui prononça la peine de mort contre Jésus-Christ" (1877), présentent ainsi "Abba Saul" : Il était d'une prodigieuse stature, et avait la charge de veiller à l'ensevelissement des morts, afin que tout se passât conformément à la Loi. D'après le livre talmudique Menoraï-Hammaor (Candélabre de lumière), dans l'exercice de sa charge, il fit la trouvaille du tibia d'Og. roi de Basan, et de l'œil droit d'Absalon. Par la vertu de la moelle extraite du tibia d'Og, il aurait poursuivi et serré de près un jeune chevreuil durant trois lieues. Quant à l'oeil d'Absalon, il était si profond, qu'Abba Saul s'y serait caché comme dans une caverne.