Jude le sanhédriste
Un des sanhédristes amis de Lazare. Ce judéen de Béteron est un "descendant des Assidéens, le dernier, je crois de cette classe" dira-t-on de lui lorsqu'il apparaîtra aux funérailles de Lazare[1]. C'est donc le dernier survivant de ces juifs farouches, connus sous le nom de hassidim, qui luttèrent contre Antiochus Épiphane aux côtés des Maccabées (et parfois contre eux). Les hassidim ont donné naissance à deux groupes antagonistes : les pharisiens (Peroushïm) et les esséniens.
Si ce sanhédriste reste dans l'ombre et si son amitié est discrète, ce n'est pas par indifférence. En effet, on le voit se joindre à un groupe de notables de haute lignée pour aller à la rencontre d'un Jésus banni qui revient à Jérusalem pour vivre sa Passion[2]. Ce groupe est formé de Joël Alamot, Éliel, et Elcana, les frères de Jeanne de Chouza.
Caractère et aspect
Des yeux noirs, très vifs[3].
Parcours apostolique
Ce sanhédriste confessera sa foi sous couvert d'anonymat :"Tu es bon, Maître. Trop tard je t'ai connue, ô Parole de Dieu ! Mais encore à temps pour t'aimer comme tu le mérites, si ce n'est pour te servir longuement comme je l'aurais voulu, comme je voudrais maintenant."[4]
Son nom
Jude ou Judas (Iehouda) et son féminin Judith viennent de l’hébreu “yehoudi” Judéen, Juif. Référence historique : Juda, le fils de Jacob. Judas Maccabée, l’artisan de la libération du peuple juif.
Où en parle-t-on dans l'œuvre ?
EMV 376 EMV 378
EMV 546 EMV 578 EMV 579 EMV 580 EMV 581