Gérasa

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    Carte de la Palestine
    H.J. Hopfen, Carte de la Palestine selon L’Evangile tel qu’il m’a été révélé de Maria Valtorta (Valtorta App)
    Aujourd’hui Jerash en Jordanie, Gérasa était une ville de la Décapole fondée par les grecs au pied du mont Galaad. Elle fut conquise par les Nabatéens puis par les romains de Pompée en 63 av. J.C. Ils en firent une ville opulente qui devint une florissante cité marchande de la province romaine d’Arabie.

    L’antique Gerasa, dans les faubourgs de Jerash, fut localisée par Ulrich Jasper Seetzen en 1806. Ce n’est que bien plus tard que ses ruines donnèrent lieu à plusieurs campagnes de fouilles dans les années 1920-1930, mais elles ne prirent vraiment leur essor qu’en 1982. Aujourd’hui c’est la mieux connue des cités de la Décapole, ce qui permet d’apprécier la pertinence du récit de Maria Valtorta.

    Localisation[modifier | modifier le wikicode]

    • Jarash, Djerash. Gerasa fut aussi nommée Antioche Chrysorrhoas et surnommée la Pompéi d'Asie.
    • 32° 16’ 50’’ N / 35° 53’ 43’’ E
    • +530/580m.

    Ce qu’en dit Maria Valtorta.[modifier | modifier le wikicode]

    "Cette ville entourée de murs, Seigneur, c'est Gerasa. Ville de grand avenir. Maintenant elle est en train de se développer et je ne crois pas me tromper en disant qu'elle rivalisera vite avec Joppé et Ascalon, avec Tyr et beaucoup d'autres villes pour la beauté, le commerce et la richesse" (EMV 287.4)

    C’est ainsi que le marchand qui accompagne Jésus Lui présente la ville, qui était effectivement entourée alors d'un mur long de 3,5 km. Maria Valtorta nous en donne alors une description très détaillée. Venant du sud, ils entrent "par la porte que gardent deux tours" (EMV 287.62). Plus tard, en 130, Adrien fit ériger à cette entrée, un imposant arc de triomphe. Jésus évangélise la ville durant trois jours. Maria Valtorta observe :

    "la ville qui présente souvent des zones où l'on entend un furieux fracas de chantiers. Maçons, terrassiers, tailleurs de pierres, forgerons, menuisiers, travaillent à construire, à aplanir ou à combler des terrains de niveaux différents." (EMV 288.1)

    C'est exact car la ville, implantée sur une colline en pente, fut pendant près de deux siècles, sous la domination romaine, un immense chantier dont l'archéologie nous montre de multiples témoignages. Elle connut sous Trajan un essor considérable. Un détail particulier attire l'attention :

    "un petit torrent bavard qui passe juste au milieu du pays... le centre de la ville coupée en deux par le petit cours d'eau". (EMV 288.1)

    Le Chrysorrhoas, (la rivière d'or), un affluent du Yabbok, traverse effectivement la cité du nord au sud.

    Points remarquables.[modifier | modifier le wikicode]

    Personnages.[modifier | modifier le wikicode]

    C’est la patrie de Marc de Josias, l’un des deux possédés dont les démons furent expulsés dans un troupeau de porc (EMV 186). L’épisode se situe à Gamla sur une rive escarpée du lac de Tibériade à 50 km de Gérasa. En relatant cet épisode, Marc 5,1 et Luc 8,26 et 8,37, parlent du pays des Géranésiens (EMV 186.5). Ils utilisent donc la localisation du possédé. Mais Matthieu, témoin oculaire, parle de pays des Gadaréniens (Matthieu 8,28). Il utilise le nom d’une station thermale proche et plus connue que Gamla.

    Évangile.[modifier | modifier le wikicode]

    C’est à Gérasa que Maria Valtorta situe la sentence : "Celui qui n’est pas avec moi est contre moi ; celui qui ne rassemble pas avec moi disperse." (Matthieu 12,30Luc 11,23). Jésus prêche que l'union avec Dieu est l'arme qu'aucun fort ne peut vaincre. Il fait référence à l’expulsion des démons, connu des auditeurs et les invite à croire en lui. Précaution utile car Marc de Josias, après avoir été un évangélisateur zélé, retombera dans la possession démoniaque et deviendra un ennemi acharné de Jésus. Ce cas, qui marquera les esprits n’empêchera pas Gérasa de devenir, au IV° siècle, le siège d’un évêché.

    Dans la foule, une femme frappée par le discours de Jésus et par ses pouvoirs d’exorciste, s’écrie : "Bienheureux le sein qui t'a portée et les mamelles que tu as sucées." Ce à quoi Jésus répond : "Bienheureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et la mettent en pratique, Fais cela, ô femme." (EMV 288.6) Enchaînement de réaction que confirme la narration de Luc 11,21-28.

    Points en débat.[modifier | modifier le wikicode]

    Néant.

    Article rédigé en partie à partir du Dictionnaire géographique de l'Évangile, d'après Maria Valtorta de Jean-François Lavère.

    Pour aller plus loin.[modifier | modifier le wikicode]

    Notes et références.[modifier | modifier le wikicode]