Daniel, le ressuscité de Naïm (saint Materne)

    From Wiki Maria Valtorta

    Jésus rencontre le cortège funèbre du jeune homme, mort depuis un jour et demi. Tout le monde s'émeut de voir une veuve, perdre son fils unique. Sa mère a blanchi en quelques heures.        

    Jésus arrête le convoi et ressuscite Daniel. Il se dresse aussitôt et appelle sa mère "avec la voix balbutiante et effrayée d'un enfant terrorisé" (EMV 189). Elle doit lui réapprendre des gestes courants (EMV 612).

    L'épouse de Daniel doit être soignée : le chagrin et la joie successives, l'ont amené au bord de la folie.        

    Ultérieurement, scribes et pharisiens assaillent de questions le jeune Daniel (EMV 300) : Qu'a-t-il éprouvé en revenant à la vie ?
    "Rien. Je me suis trouvé vivant et sain comme si je m'étais éveillé d'un long et lourd sommeil".
    Se souvient-il de sa mort ?
    "Je me souvenais que j'avais été très malade, jusqu'à l'agonie. C'est tout".        
    Qu'a-t-il vu dans l'intervalle entre la vie et la mort ?
    "Rien. Il n'y a rien. Un trou noir, un espace vide dans ma vie... Rien".        
    Les pharisiens insistent :
    "Es-tu sûr d’avoir été mort ?"          
    Les gens de Naïm bondissent :
    "S'il était mort ? Et que voulez-vous de plus ? Quand nous l'avons mis sur la civière, il commençait déjà à sentir mauvais. Et puis ! Avec tous les baumes et toutes les bandelettes un géant même en serait mort".
    Au soir du vendredi saint, le souvenir des trois ressuscités de Jésus : Lazare, Miryam, la fille de Jaïre et Daniel, aide la Vierge Marie, à garder l'espoir en la Résurrection de son fils (EMV 612).

    Son nom

    Daniel signifie "Dieu a jugé". Référence historique : le célèbre prophète déporté à la cour de Babylone, il interprète les songes et descend avec ses compagnons dans la fosse où il est sauvé par l'ange.

    Où en parle-t-on dans l'œuvre ?

    EMV 189

    EMV 300

    EMV 440 EMV 490

    EMV 547

    EMV 612 EMV 649

    En savoir plus sur ce personnage

    Extraits du Dictionnaire des personnages de l’Évangile, selon Maria Valtorta (Mgr René Laurentin, François-Michel Debroise, Jean-François Lavère, Éditions Salvator, 2012) :
    Une tradition, reprise par Caesar Baronius et saint Pierre Canisius au XVIème siècle, le nomme Materne et le met dans la liste des soixante-douze disciples. Dès l'an 42 (48 selon d'autres sources), Pierre l'envoie évangéliser le nord de la Gaule et de la Rhénanie, avec deux compagnons : Euchaire et Valère[1].      

    Son surnom, Maternus (maternel) pourrait signifier qu'il dû sa résurrection à sa mère dont le chagrin émut tant Jésus.

    Saint Materne, disciple du Ier siècle ne saurait être confondu avec Materne de Lombardie, qui vécut lui au IIIème siècle.

    Notes et références

    1. Témoignages d'Orose et de Socrate au 5e siècle, et Saints et Saintes de Belgique au premier Millénaire de Jean Hamblenne.