Mère de Lévi
Cette jeune veuve de la plaine de Saron était mariée à un vétéran romain, Cornélius, forgeron dans une maréchalerie. Son enfant, Lévi, qui vient d'avoir douze ans, s'apprête à avoir une vie difficile car c'est un "bâtard".
Une jeune veuve passe avec sa nichée d'enfants... Quelle misère ! Le plus jeune est tout à fait nu, serré dans le voile déchiré de sa mère... les plus grands avec juste ce qu'il faut pour sauvegarder la décence. Seul l'aîné, un garçon efflanqué, a ce que l'on peut appeler un habit mais en revanche il n'a pas de chaussures. - "Lévi est devenu majeur... J'ai dû l'accompagner au Temple... moi... puisqu'il n'a plus de père"[1]Jeanne de Chouza les recueille tous pour les travaux dans sa roseraie de Béther.
"Tu comprends, femme ? Mes enfants et moi. Je vais travailler. Mais qu'est-ce qu'un travail protégé et sûr ? C'est de la joie ! Et mon Lévi ne s'éreintera pas aux travaux agricoles, car la disciple qui nous prend le met aux roseraies... Un jeu, je te dis ! Ah ! que l'Éternel donne gloire et bien à son Messie !"[2]
Son nom
La mère est anonyme.
Lévi signifie "Attachement". Référence historique : 3ème fils de Jacob et de Léa. Il est l'ancêtre des lévites, la classe sacerdotale.
Où en parle-t-on dans l'œuvre ?
EMV 370 EMV 373