Cardinal Édouard Gagnon et Maria Valtorta
Né le 15 janvier 1918 et décédé le 25 août 2007, il exerce les fonctions de président du Conseil pontifical pour la famille de 1974 à 1990.
Le Cardinal Édouard Gagnon a estimé tout à fait conforme aux exigences du droit canonique "le genre d'imprimatur accordé par le Saint-Père en 1948 devant témoins" [1]. En effet, c’est pour défaut d’imprimatur, et pour ce motif seulement, que l’Œuvre de Maria Valtorta fut mise à l’Index.
Ce Cardinal était réputé comme spécialiste de la censure, thème pour lequel il avait écrit en 1944 une thèse pour l’obtention du doctorat en droit canonique, (Québec, Université Laval, 223 f.) : La censure des livres : étude historique et juridique des canons relatifs à la censure préalable des livres".
Effectivement, selon le code de droit canonique (articles 218 et 219 du code de droit canonique de 1917), le pape détient le jugement final en matière de révélations. Il est l’autorité ultime du Saint-Office. Celui qui dirige la congrégation n’est que son secrétaire. Ce n’est qu’en 1966, que le cardinal Ottaviani sera nommé Préfet du Saint-Office et constituera ainsi une Congrégation indépendante du Pape.
Notes et références
- ↑ Cité par le Père Oliva Melançon de la congrégation de Sainte-Croix, dans son livre Exorcisme et pouvoirs des laïcs, édition Bénédictines, octobre 1996, page 17. "Consulté à ce sujet, le cardinal Gagnon, qui a déjà préparé une thèse de doctorat en Droit canonique sur "La censure des livres", jugeait comme étant tout à fait conforme aux exigences du Droit canonique "le genre d'imprimatur accordé par le Saint-Père en 1948 devant témoins" : ce qui infirmait tout à fait les condamnations subséquentes faites par un Dicastère romain au sujet des œuvres de Maria Valtorta..."