Barabbas
L'ennemi public libéré à la place de Jésus. L'épisode est rapporté par les quatre évangélistes : Matthieu 27,15-26 ; Marc 15,6-13 ; Luc 23,18-25 ; Jean 18,39-40. Ponce Pilate était d'avis de relâcher Jésus, mais il n'eut pas le courage d'affronter la foule vociférante (Jean 19,12 et Actes 3,13-14).
Ce personnage resté célèbre n'est cité que trois fois dans l'œuvre de Maria Valtorta sans qu'il apparaisse. On sait de lui que c'est un assassin (EMV 567) un séditieux arrêté par Pilate (EMV 576). Cette arrestation a du survenir à la suite de la vaste opération de police entreprise par les romains pour débarrasser la région des bandes séditieuses (EMV 549).
Cela devait être un personnage presque unanimement rejeté, car les évangélistes en parlent comme d'un "détenu célèbre" (Matthieu) - Il "était en prison avec des rebelles qui avaient commis un meurtre lors d’une révolte" (Marc) et "avait été mis en prison pour une révolte qui avait eu lieu dans la ville et pour un meurtre" (Luc) - C'était un "brigand" (Jean)
Pilate est si sûr de l'hostilité de l'opinion publique à l'encontre de Barabbas, qu'il met en balance sa libération contre celle de Jésus. Hélas ! à ce moment l'opinion haït encore plus Jésus ! (EMV 604). Jésus commente l'irrésolution du Proconsul et l'applique à notre époque (EMV 604.40/42).
Son nom
Bar-Abba signifie "Fils du (de son) père". C'est un nom assez courant à l'époque.
Où en parle-t-on dans l'œuvre ?
EMV 567 EMV 576 EMV 604