Fondation Héritière de Maria Valtorta

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Fondation Héritière de Maria Valtorta
Logo de la Fondation Héritière de Maria Valtorta
Informations générales
Type Fondation à but non lucratif (onlus / ente del terzo settore)
Fondation 2010 (statuts réadaptés en 2020)
Fondateurs Emilio Pisani, Claudia Vecchiarelli, avec participation du Centro Editoriale Valtortiano
Siège Isola del Liri, Italie
Langue officielle Italien (avec communications en anglais et français)
Présidente Fiammeta Pagnanelli
Site web https://mariavaltorta.com
Mission
Objectifs principaux Conserver les manuscrits, archives et biens liés à Maria Valtorta ; protéger et restaurer la maison de Viareggio ; favoriser l’étude académique, l’édition critique, la diffusion multilingue, les expositions, et soutenir l’étude de son œuvre dans une optique à la fois religieuse et littéraire.

La Fondation Héritière de Maria Valtorta (ou Fondazione Erede di Maria Valtorta), est une entité italienne à but non lucratif instituée pour veiller à la conservation, la valorisation et la diffusion de l’œuvre et du patrimoine littéraire de la mystique catholique et écrivaine italienne Maria Valtorta. Elle constitue aujourd’hui l’institution centrale qui protège le noyau documentaire (manuscrits, carnets, correspondances) ainsi que les éléments patrimoniaux (maison-musée, archives familiales) tout en soutenant les initiatives visant à approfondir et à étendre la connaissance de l'œuvre laissée par Maria Valtorta, à des fins d'évangélisation.[1]

Historique

À la mort de Maria Valtorta en 1961, ses héritiers furent l’Ordre des Servites de Marie et Marta Diciotti. L’Ordre des Servites, congrégation religieuse fondée en 1233 par sept marchands florentins et aujourd’hui active à l’échelle mondiale, hérita de la maison Valtorta située à Viareggio. Marta Diciotti, assistante dévouée et confidente de l’écrivain pendant ses longues années de maladie, reçut en héritage l’ensemble des manuscrits, avec tous les droits afférents ainsi que les effets personnels de l’auteure. Un droit d’usufruit viager sur la maison lui fut également réservé.

En 1986, Marta Diciotti fit testament en faveur des éditions Centro Editoriale Valtortiano (CEV), confiant à l’éditeur Emilio Pisani la mission de poursuivre la publication des écrits. En 1998, alors que Marta Diciotti était encore en vie mais accueillie dans une maison de retraite, l’Ordre des Servites vendit la maison de Viareggio au CEV. Quelques années plus tard, Emilio Pisani, aidé de bénévoles, entreprit de restaurer entièrement le bâtiment, notamment pour l’assainir de l’humidité, et le rouvrit aux visiteurs venant du monde entier.

Au décès de Marta Diciotti en 2001, le CEV devint propriétaire de tout l’héritage matériel et moral de Maria Valtorta. La nécessité se fit alors sentir de confier ce patrimoine à une entité juridique indépendante, capable de garantir sa préservation et sa gestion à long terme. C’est dans ce contexte que, en 2010, Emilio Pisani et son épouse, Claudia Vecchiarelli, fondèrent la Fondazione Maria Valtorta CEV Onlus, dotée du statut d’organisation à but non lucratif. Ce changement juridique a permis de clarifier les rôles, mettre en place un conseil d’administration dédié et lancer une gouvernance adaptée aux exigences du secteur culturel non lucratif italien. Le CEV revint alors à son activité principale d’éditeur, tandis que la Fondation prenait en charge la gestion des droits, des manuscrits, des biens et des initiatives de diffusion.

Le 10 février 2020, la Fondazione Maria Valtorta CEV changea de nom pour devenir la Fondation Héritière de Maria Valtorta (Fondazione Erede di Maria Valtorta), officialisant ainsi son rôle de dépositaire de l’héritage complet de l’écrivain[2].

Mission et statut juridique

La chambre de Maria Valtorta dans sa maison historique restaurée, désormais utilisée comme musée par la Fondation.
La Fondation décrit ainsi sa mission :

Promouvoir la connaissance de Jésus-Christ

Voici la mission de la Fondation Héritière qui, à travers la lecture des œuvres de Maria Valtorta, vise à illustrer la vie de Jésus-Christ, Homme parmi les hommes, ayant grandi et vécu avec la Sainte Mère, avec les Apôtres dans le monde qui l’entourait. L’objectif est de former des femmes et des hommes transformés dans leur comportement selon les enseignements de Jésus.
« Il nous faut maintenant continuer l’illustration de l’Evangile pour ce pauvre monde catholique qui ne sait plus reconnaître en lui la perle céleste de toute culture sacrée, l’indispensable, l’indépassable. » (Maria Valtorta, Les Cahiers de 1944, 14 novembre)
Cela se fera en fonction des objectifs suivants :
  • Partager les valeurs morales et spirituelles de l’œuvre littéraire de Maria Valtorta au nom de la fraternité.
  • Maintenir l’intégrité littéraire de l’œuvre de Maria Valtorta, sans aucune transformation ou démembrement.
  • Traduire l’œuvre dans toutes les langues.
  • Étendre la Fondation à tous les continents afin de créer un réseau valtortien dans un but d’évangélisation. Un réseau qui maintient une adhésion parfaite aux écrits de Maria Valtorta, montrant une unité dans les méthodes et les contenus de l’évangélisation.
  • Préserver et proposer tout souvenir de la personne de Maria Valtorta comme un bien d’intérêt public.
  • Préserver et protéger les manuscrits originaux de Maria Valtorta afin de confirmer que tout ce qui a été imprimé est conforme, et s’occuper de l’entretien et de la gestion de la maison-musée Valtorta (la casa Valtorta) de Viareggio, témoignage vivant des événements qui s’y sont déroulés, afin qu’elle continue à être ouverte aux visiteurs de toute l’Italie et du monde entier, et que certaines activités culturelles puissent y être menées, si nécessaire, pour faire connaître les écrits de Valtorta.[3]
La Fondation est formellement enregistrée comme organisation à but non lucratif (onlus en droit italien[4]), spécifiquement conçue pour préserver à long terme l’héritage valtortien sous ses différentes formes — matériel, intellectuel, spirituel. Son objectif consiste à centraliser la conservation des manuscrits originaux, des correspondances, des documents photographiques, mais aussi à assurer la valorisation du lieu-ressource (la maison de Viareggio). Par ailleurs, elle promeut des activités éditoriales en plusieurs langues, souvent en collaboration avec le CEV, en parution imprimée et numérique, ciblant un lectorat à vocation spirituelle, académique et littéraire. Des événements culturels et commémoratifs, des expositions temporaires, des colloques, ainsi que la diffusion de contenus via des plateformes multimédias viennent compléter ces axes d’action, dans une logique de rayonnement international.[5]

Organisation et gouvernance

Emilio Pisani, éditeur historique de l'œuvre de Maria Valtorta et fondateur de la Fondation Héritière de Maria Valtorta avec son épouse, Claudia Vecchiarelli.

La gouvernance repose sur un conseil d’administration qui nomme un président et un vice-président et répartit les responsabilités entre les organes exécutifs et supervisants.

Parmi les membres clés du conseil d'administration initial (2010) figurent historiquement les fondateurs Emilio Pisani (1935-2023), éditeur historique des écrits de Maria Valtorta (CEV) et Claudia Vecchiarelli (1943-2012), son épouse,[6] ainsi que des experts en gestion patrimoniale, archivistique et archéologique, afin d’assurer une administration rigoureuse.

La Fondation publie et met à jour la composition de son conseil d'administration sur son site officiel.[7]

La Fondation entretient également des partenariats stratégiques avec des institutions religieuses, des universités, des éditeurs spécialisés et des associations du patrimoine littéraire pour multiplier les synergies et promouvoir le rayonnement de l’œuvre valtortienne dans différents contextes culturels et linguistiques.

Biens, lieux et archives

La Fondation est dépositaire d’un fonds documentaire riche comprenant les carnets manuscrits originaux (1943–1950), des correspondances, des photographies d’époque, des éditions anciennes, des notes et autres documents inédits. Elle assure également la sauvegarde juridique des droits d’auteur attachés à l’œuvre complète, dans les différents formats linguistiques. Le lieu patrimonial central est la maison à Viareggio, où Maria Valtorta vécut et mourût. Restaurée et ouverte au public comme maison-musée, elle est un lieu d’étude et de recueillement. La restauration a permis de recréer un parcours muséographique mêlant espaces de lecture, visiothèque, vitrines d’archives et lieu d’accueil des chercheurs et des visiteurs spirituels ou littéraires.[8]

Voir aussi

Notes et références

  1. Fondation Héritière de Maria Valtorta — https://mariavaltorta.com/fr/home-francais/.
  2. Fondation Héritière de Maria Valtorta — "Histoire de la Fondation", https://mariavaltorta.com/fr/la-fondation/histoire-de-la-fondation/.
  3. Fondation Héritière de Maria Valtorta — "Mission", https://mariavaltorta.com/fr/la-fondation/mission/.
  4. onlus : Organizzazione Non Lucrativa di Utilità Sociale,
  5. Fondation Héritière de Maria Valtorta — "La Fondation" , https://mariavaltorta.com/fr/la-fondation/.
  6. Fondation Héritière de Maria Valtorta — "Les fondateurs", https://mariavaltorta.com/fr/la-fondation/les-fondateurs/.
  7. Fondation Héritière de Maria Valtorta — "Qui sommes-nous", https://mariavaltorta.com/fr/la-fondation/qui-sommes-nous/.
  8. Fondation Héritière de Maria Valtorta — "Activités", https://mariavaltorta.com/fr/la-fondation/activites/.