Samarie (cité et région)
Située entre la Galilée au nord et la Judée au sud. Les tensions étaient vives entre les Samaritains et les Juifs[1]
Descriptif
La région de Samarie
Maria Valtorta compare le paysage de Samarie avec celui de sa propre région en Italie. « Le pays de Samarie avec ses belles cultures d'oliviers, de blé, de vignes sur lesquelles veillent du haut des collines des bois de chênes et d'arbres de haute futaie qui font une protection contre les vents qui, venant des défilés, tendent à former des tourbillons qui endommageraient les cultures. Cette région me rappelle beaucoup les points de notre Apennin ici, vers l'Amiata, quand l'œil contemple en même temps les cultures plates de céréales de la Maremme et les collines joyeuses, et les montagnes sévères qui s'élèvent plus hautes, à l'intérieur. Je ne sais pas comme est aujourd'hui la Samarie. Alors elle était très belle »[2].
Mais plus encore que le relief, la voyante observe et décrit quelques spécificités de la Samarie et de ses habitants qui devraient attirer l’attention des ethnologues. « En Samarie il y a des usages différents de ceux des autres lieux, en fait de vêtements et pour beaucoup d'autres choses. Et l'un c'est la quantité de chiens, insolite ailleurs, qui me frappe, comme m'a frappée la présence des porcs dans la Décapole. Beaucoup de chiens peut-être parce que la Samarie a beaucoup de bergers et doit avoir beaucoup de loups dans ces montagnes si sauvages. Beaucoup aussi parce que les bergers, en Samarie, je les vois le plus souvent seuls, tout au plus avec un enfant, faisant paître leurs propres troupeaux, alors qu'ailleurs, la plupart du temps, ils sont à plusieurs pour garder des troupeaux nombreux de quelque riche. Le fait est qu'ici chaque berger a son chien ou plusieurs, selon le nombre de brebis de son troupeau. Une autre caractéristique c'est précisément ces ânes presque aussi grands qu'un cheval, robustes, capables d'escalader ces montagnes avec un lourd chargement sur le bât, même de grosses bûches, forts comme ils en descendent de ces magnifiques montagnes couvertes de bois séculaires »[3].
La ville de Samarie
La ville de Samarie (Sébaste) fut la capitale du royaume d'Israël au 9e siècle av. J.-C., elle donna son nom au territoire alentour. La ville fut construite sur une colline, à 11 km au nord-ouest de Sichem, par Omri, roi d'Israël, qui l'appela du nom de Sémer, l'homme dont il avait acquis la colline[4]. Plusieurs fois détruite, la reconstruction de la ville, entreprise par Pompée, fut achevée par Hérode le Grand, qui lui donna le nom de Sébaste (Augusta) en l'honneur de l'empereur.
Elle est simplement évoquée furtivement dans l'œuvre[2].
Faits marquants
- Jésus y trouve refuge, à Éphraïm, avant sa Passion[5].
- Il y rencontre Fotinaï, la samaritaine[6] et demeure quelques jours à Sychar.
- La Samarie accueille Jean-Baptiste, après sa première arrestation. « Il ne baptise plus ici le Baptiste ? Non. Il est sur les confins de la Samarie »[7].
- Les dix lépreux y sont guéris[8].
Son nom
le nom "Samarie" (Samareia en grec) trouve ses origines dans l'hébreu biblique et signifierait Ceux qui gardent. En effet, en hébreu, il est écrit "שֹׁמְרוֹן" (Shomron). L'étymologie de ce nom est "שמר" (shamar), qui signifie "garder" ou "protéger".
Où en parle-t-on dans l'œuvre ?
EMV 111 EMV 143 EMV 551
En savoir plus sur ce lieu
La région de Samarie, est délimitée au nord par la vallée de Jezréel, à l'est par le Jourdain, à l'ouest par la plaine de Saron et le mont Carmel et au sud par les montagnes de Jérusalem.
Le diacre Philippe y prêcha l'Évangile[9].
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- 32° 08’ 35’’ N / 35° 15’ 38’’ E /
- +350/1000m














Notes et références
- ↑ Article partiellement rédigé à partir du Dictionnaire géographique de l'Évangile, J.-F. LAVÈRE.
- ↑ 2,0 et 2,1 EMV 193.3.
- ↑ EMV 483.1.
- ↑ 1 Rois 16,24.
- ↑ EMV 551.9 | Jean 11,54.
- ↑ EMV 143.2 | Jean 4,3-38.
- ↑ EMV 111.1.
- ↑ EMV 483.7 [ Luc 17,11-19.
- ↑ Actes 8,5.