Père Yannik Bonnet

Yannik Bonnet, né en 1934 et mort le 16 mars-2018 était polytechnicien et docteur en chimie. Devenu veuf, cette personnalité hors du commun fut ordonné prêtre à l’âge de 66 ans après une carrière professionnelle brillante. Il était père de sept enfants, grand-père et arrière-grand-père d’une trentaine de descendants. Professionnellement, il fut cadre supérieur chez Rhône-Poulenc avant de diriger l’École de chimie de Lyon puis une société de conseil en management dans la même ville. Fervent catholique et homme d’engagement, il fut élu local aux côtés de Raymond Barre et milita pour l’éducation et principalement l’enseignement catholique en France.

La vocation

C’est à Lourdes, en 1994 qu’il entendit pour la première fois l’appel à la prêtrise. Il accompagnait sa femme atteinte d’un cancer. En 1995, un an après sa mort, Il demande à Mgr Henri Brincard, évêque du Puy-en-Velay de l’accepter dans son diocèse de la Haute-Loire. Après trois années au séminaire français de Rome, il est ordonné prêtre en 1999 pour le diocèse du Puy, et se voit confier l’organisation du Jubilé des familles en août 2000. Nommé recteur du sanctuaire saint Jean-François-Régis, au Puy (La Louvesc), il confie au journal La Croix : "Plus vous confessez, plus vous trouvez le sens de votre vie de prêtre". En 2002 il devient recteur du sanctuaire St Joseph du Bon espoir à Espaly-Saint-Marcel qu’il contribue à développer. À 75 ans, au moment de sa retraite canonique, il se retire dans le diocèse de Vannes (Morbihan) et se consacre aux conférences et aux ouvrages sur les causes qu’il défendait.

Son engagement pour Maria Valtorta

Le Père Bonnet confiait qu’il devait sa vocation à l’œuvre de Maria Valtorta. D’ailleurs, lors de ses études à Rome, il ne s’en cache pas. Il a rencontré par trois fois le Saint-Père et s’est entretenu avec le cardinal Stanislas Dziwiz, son secrétaire. Il témoigne que le cardinal lui a certifié avoir vu souvent les œuvres de Maria Valtorta sur la table de chevet du Souverain Pontife. Il a donné plusieurs conférences sur Maria Valtorta et accompagné spirituellement Florian Boucansaud, le footballeur professionnel converti.