Mont Moriah

    De Wiki Maria Valtorta

    Habitants ou natifs

    Tous les juifs pieux, les prêtres, du Sanhédrin, Pharisiens, Saducéens etc.... On n'y nait pas, on y vient et s'y sanctifie, ... ou on s'y perd ...

    Descriptif

    Le mont Moriah est indissociable du Temple de Jérusalem.

    Maria Valtorta va jusqu’à décrire les odeurs diverses qui y régnaient. « Un suave parfum d'encens qui empêche de sentir les autres odeurs moins agréables que l'on peut sentir sur le sommet du Moriah, c'est-à-dire la perpétuelle, je dirais la naturelle odeur des chairs égorgées et consumées par le feu, de farine brûlée, d'huile enflammée qui stagne toujours là-haut, plus ou moins forte, mais toujours présente à cause des holocaustes continuels »2

    Faits marquants

    A chaque fois que Jésus, et le groupe apostolique vient à Jérusalem, ils vont prier au temple, puis Jésus enseigne à la porte de la cour des gentils.

    Le mont est évoqué plus d’une trentaine de fois, dans l’œuvre.

    « En entrant à Jérusalem, où se précipitent les regards ? Vers le mont Moriah que couronne le triomphe de marbre et d'or du Temple »1.

    Son nom

    Mont Moria, Moriah, Haram esh-Sharif, Le temple de Jérusalem, Aire d’Arauna, Aire d’Ornan ...

    Le mont du Temple

    Où en parle-t-on dans l'œuvre ?

    En savoir plus sur ce lieu

    Extrait du Dictionnaire géographique de l'Évangile selon Maria Valtorta, par Jean-François Lavère :
    31° 46’ 39’’ N / 35° 17’ 08’’ E / +745m

    « En entrant à Jérusalem, où se précipitent les regards ? Vers le mont Moriah que couronne le triomphe de marbre et d'or du Temple »1. Le mont est évoqué plus d’une trentaine de fois, dans l’œuvre. Maria Valtorta va jusqu’à décrire les odeurs diverses qui y régnaient. « Un suave parfum d'encens qui empêche de sentir les autres odeurs moins agréables que l'on peut sentir sur le sommet du Moriah, c'est-à-dire la perpétuelle, je dirais la naturelle odeur des chairs égorgées et consumées par le feu, de farine brûlée, d'huile enflammée qui stagne toujours là-haut, plus ou moins forte, mais toujours présente à cause des holocaustes continuels »2.

    A plusieurs reprises, Jésus s’insurge contre la corruption qui prévalait en ce lieu, parmi la classe dirigeante et les marchands. « La fange ! Mais monte-t-elle de dehors, ou bien déborde-t-elle du sommet du Moriah sur la ville et sur tout Israël ? »3. Peu de temps avant sa Passion, le Maître fait cette recommandation destinée à la fois aux Juifs et aux Samaritains : « Il vaudrait mieux que vous soyez fidèles au Temple vivant qui n'est ni sur le Moriah ni sur le Garizim, mais qui, étant divin, est universel »4.

    Lieu où Abraham offrit son fils Isaac en sacrifice5. C’est aussi l’emplacement de l’aire de battage d’Araunah le Jébuséen. A l’endroit prévu par David son père, Salomon construisit le premier Temple, qui fut détruit par les Babyloniens en l’an 586 avant J.-C. Juste avant notre ère, Hérode restaura le deuxième Temple et en fit un édifice majestueux.

    (1) Tome 3, chapitre 29 /vo 169.7. - (2) Tome 3, chapitre 29 /vo 169.7. - (3) Tome 7, chapitre 206 /vo 509.4. - (4) Tome 8, chapitre 19 /vo 558.6. - (5) Gn 22,1-18 ; Coran, sourate Al-Saffat 37,102-110.

    Aire d’Arauna :

    L’aire d’Arauna, c’est une autre désignation du mont Moriah, sur lequel fut bâti le Temple de Jérusalem. David acheta à Araunah son aire et ses bœufs pour offrir un sacrifice à Dieu4.

    A trois reprises Jésus mentionne l’aire d’Arauna. La première fois lorsqu’il instruit ses apôtres au début de l’apostolat, et ne cache pas leur futur destin. « En vérité je vous dis que vous ne finirez pas, vous et vos successeurs, de parcourir les rues et les villes d'Israël avant que vienne le Fils de l'Homme. Car Israël, à cause de son redoutable péché, sera dispersé comme la balle saisie par un tourbillon, et répandu sur toute la terre. Et des siècles et des millénaires, l'un après l'autre et davantage se succéderont avant qu'il soit de nouveau rassemblé sur l'aire d'Arauna le Jébuséen »1.

    Plus tard, c’est dans la synagogue de Corozaïn que le Maître interpelle les notables présents : « Arauna répondit à David : "Que le roi, mon seigneur, prenne et offre comme il lui plaît. Voici les bœufs pour l'holocauste, le char et les jougs des bœufs pour le bois; c'est tout, ô roi, ce qu'Areuna donne au roi". Et il ajouta : ".Que le Seigneur Dieu accepte ton vœu !".. Mais le roi répondit : "Ce ne sera pas comme tu voudrais. Non. Je veux acheter comptant et je ne veux pas offrir au Seigneur mon Dieu des holocaustes qui m'ont été donnés en cadeau" »... « Avez-vous compris le sens ? » « Ceci se trouve dans le second livre des Rois, quand le saint roi acheta l'aire d'Areuna… Mais nous ne comprenons pas pourquoi tu l'as dit. Ici, il n'est pas question de peste et il n'y a pas de sacrifice à offrir. Toi, tu n'es pas roi… Nous voulons dire : tu ne l'es pas encore ». « En vérité votre pensée est lente à comprendre les symboles, et votre foi est incertaine. Si elle était assurée, vous verriez que déjà je suis Roi comme je l'ai dit, et si vous aviez une prompte intuition, vous comprendriez qu'il y a ici une peste très grave, plus que celle qui tourmentait David. Vous avez celle de l'incrédulité qui vous fait périr »2.

    Une dernière fois, alors qu’Il est conduit au soir de la Passion devant le Grand Prêtre Caïphe, Jésus témoigne : « Je vais prendre mon sceptre et avec lui, comme avec un van, purifier l'aire »3. L’allusion est ici discrète, mais ne pouvait échapper à Caïphe.

    (1) Tome 4, chapitre 128 /vo 265.10. - (2) Tome 5, chapitre 25 /vo 337.1/2. - (3) Tome 9, chapitre 22 /vo 604.14. - (4) 2 S 24,16-25 ; 1 Ch 21,15-30.

    Notes et références

    Article rédigé à partir du Dictionnaire géographique de l'Évangile selon Maria Valtorta, par Jean-François Lavère.