Hatsor, Hatzor

    De Wiki Maria Valtorta
    Ruines d'Hatzor (Hatsor)

    Ruines "cyclopéennes" situées dans le nord de la Galilée, au nord du lac de Tibériade, sur une élévation dominant le lac Merom.

    Descriptif

    Venant de Gerghesa et allant vers Giscala, Jésus vient de passer à proximité des ruines d'Hatzor.
    "Là il n'y a pas de floraisons, terre désertique que le travail de l'homme et de la nature était impuissant à fertiliser. Tout travail humain n'y aboutit à rien, ni celui du vent qui transporte les semences car les ruines cyclopéennes de l'antique Hatzor encombrent tout, et à travers ces champs de pierres ne peuvent croître que les orties et les ronces et ne se nichent que les serpents".[1]
    C’est la seule référence aux ruines d'Hatzor dans l'œuvre et personne, avant 1955, n'avait jamais évoqué des « ruines cyclopéennes », si ce n’est Maria Valtorta en 1945 !

    Son nom

    Hatzor, Hatsor, Hasor (en hébreu תל חצור)

    Le mot Hatzor (חָצוֹר) signifie généralement "enceinte" ou "village fortifié". Il est composé de la racine ח.צ.ר (H.Ṣ.R), qui évoque l’idée d’un lieu entouré, clos, ou fortifié.

    Le terme "cyclopéen" fait référence aux murs massifs construits avec des blocs de pierre géants, typiques de l’âge du bronze. Ces structures impressionnantes ont inspiré des légendes, comme celle des Cyclopes (géants mythologiques grecs), d’où le nom. À Tell Hatsor, ces murs colossaux témoignent de l’architecture militaire avancée de l’époque.

    Où en parle-t-on dans l'œuvre ?

    EMV 160.4.

    En savoir plus sur ce lieu

    L'ancienne cité d'Hatzor

    Le site de Tell Hatsor (ou Tel Hatzor) est l’un des plus grands tells (collines archéologiques) d’Israël. Il était une cité-État majeure de l’âge du bronze, souvent mentionnée dans les textes égyptiens et bibliques (Josué 11,10-11) comme une ville puissante et fortifiée.

    Hatzor, dans la Haute Galilée, fut la plus grande cité cananéenne. Depuis 1958, le site est peu à peu devenu le plus vaste chantier d'archéologie biblique en Israël, couvrant maintenant une superficie de plus de 80 hectares ! La ville commandait une branche de la très importante route commerciale et militaire reliant l'Égypte à la Mésopotamie, que les Romains nommèrent ensuite "Via Maris". Comme le décrit Maria Valtorta, le site était déjà un immense champ de ruines au temps de Jésus, puisque la destruction totale et définitive de la ville date de 732 av. J.-C.[2]

    Explorer

    • 33° 01’ 35’’ N / 35° 33’ 38’’ E /
    • +190m

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    Notes et références

    Article partiellement rédigé à partir du Dictionnaire géographique de l'Évangile, J.-F. LAVÈRE.