Don Ottavio Michelini et Maria Valtorta
Né le 14 août 1906 et décédé le 15 octobre 1979, Don Ottavio Michelini est un prêtre catholique du diocèse de Carpi, près de Modène. Il est honoré du titre de Monseigneur par le Pape Paul VI.
En 1975, et pendant 4 ans, il reçoit des dictées consignées dans Confidences de Jésus à ses prêtres et à ses fidèles. Leur style ressemble à celui que l’on retrouve dans les dictées de Maria Valtorta et dans celles d’autres mystiques contemporaines. « Mon style est unique[1] » disait Jésus à Maria Valtorta.
Dans deux dictées à Don Michelini, Jésus confirme qu’Il est bien l’auteur de «l’Évangile tel qu’il m’a été révélé» de Maria Valtorta.
Il affirme que cette œuvre connaîtra « un grand succès dans l’Église régénérée ».
Des dictées confirmant l'œuvre de Maria Valtorta
Dictée du 19 septembre 1975
Il suffirait d'un regard
Fils, à quoi servent gloire, estime, richesse et santé, prospérité, talent et culture, si finalement l'âme se perd ?
Ces paroles furent pour beaucoup d'âmes de bonne volonté le motif d'une radicale régénération spirituelle ou d'une conversion.
Une sérieuse et mûre réflexion sur cette invitation peut porter les âmes à la conquête de vertus héroïques, à la réalisation de la perfection et de la sainteté.
Une sérieuse méditation sur cet avertissement a porté et peut porter beaucoup d'âmes à la découverte de cette pierre précieuse dont Je parle dans la parabole et pour laquelle il vaut la peine de couper court avec le péché, à travers un détachement résolu des faux biens et affections de ce monde, et de me suivre sur la voie du Calvaire en échange d'une impérissable couronne de gloire éternelle dans la Maison de mon Père.
Fils, l'âme en état de péché est comme la pierre qui d'en haut, en vertu de la loi naturelle de la pesanteur se précipite vers le bas, augmentant dans sa chute son poids et sa vitesse. L'âme en état de péché se précipite vers le bas, augmentant dans sa chute le poids de ses fautes, de ses passions.
Quelle loi naturelle peut arrêter et inverser le cours d'une pierre qui tombe du haut vers le bas? Quelle loi naturelle peut transformer la descente vers le bas en montée vers le haut ? Aucune loi naturelle ne peut accomplir ce miracle. Seule une loi d'ordre supérieur pourrait le faire.
Moi seul Je suis la loi surnaturelle, c'est-à-dire la Force divine qui peut arrêter le pécheur dans sa ruineuse descente vers le précipice et changer sa route de descente en montée vers la Vie.
C'est ce que Je désire le plus ardemment faire avec tous les pécheurs, mais en particulier avec mes prêtres, entraînés par le Malin, par la concupiscence de l'esprit et des sens.
Il suffirait pour eux d'un regard vers Moi crucifié, d'une invocation à mon Cœur miséricordieux, et qu'à l'exemple de Pierre ils me disent : « Seigneur, sauve-moi, parce que je me noie dans les flots ! »
Oh, mon fils, comme Je serais prompt à leur tendre la main pour les mettre en sûreté !
J'aime les âmes
Te rends-tu compte de la tragique situation de beaucoup de mes prêtres en train de marcher à grands pas vers la damnation éternelle ? Peut-il y avoir sur la terre une tragédie plus grande, plus horrible que celle-là ? Peut-il y avoir une tromperie plus diabolique que celle répandue de notre temps par des pseudo-maîtres affirmant que l'enfer n'existe pas et que la Miséricorde divine ne pourrait jamais permettre la damnation éternelle d'une âme ?
Ceux qui divulguent ces hérésies voudraient supprimer la Justice divine, alors qu'ils devraient pourtant savoir qu'en Moi Miséricorde et Justice sont indivisibles, parce que en Moi elles sont une même et unique chose.
Mon fils, Moi Je suis la Lumière venue dans ce monde. La Lumière luit dans les ténèbres, mais les ténèbres ne l'ont pas accueillie.
J'aime les âmes. Je veux le salut des âmes; Je suis venu pour cela ; mais J'ai besoin de vous, de votre collaboration.
Vous êtes mes membres et tous les membres tendent à la même et unique fin. J'ai besoin de vous, afin que s'accomplisse dans sa plénitude le Mystère du Salut.
À mon exemple, à l'exemple de ma Mère Très Sainte, des martyrs et des saints, vous devez généreusement embrasser votre croix et me suivre. Si la croix vous semble pesante, vous savez que Je suis en vous pour en atténuer le poids.
Fils, Je t'ai dit et Je te répète: c'est un devoir de justice et de charité; personne ne peut s'y soustraire, d'autant moins vous, mes ministres.
Ne crains pas, c'est Moi qui te conduis. Va de l'avant, ne recule pas et ne te fais pas de souci ! Ils ont refusé mon Évangile, ils ont distordu ma Vérité. Ils n'ont pas cru aux âmes-victimes auxquelles J'ai parlé. Dans leurs paroles J'ai mis le sceau de ma grâce; ils ont résisté à tout.
J'ai dicté à Maria Valtorta, âme-victime, une œuvre merveilleuse. De cette œuvre, Je suis l'auteur. Tu t'es rendu compte toi-même des réactions rageuses de Satan.
Tu as constaté la résistance que beaucoup de prêtres opposent à cette œuvre qui, si elle était - Je ne dis pas lue - mais étudiée et méditée, apporterait un bien immense à tant d'âmes. Cette œuvre est source de sérieuse et solide culture.
Mais à cette œuvre, à laquelle est réservé un grand succès dans l'Eglise régénérée, on préfère les ordures de tant de revues et livres de présomptueux théologiens.
Je te bénis comme toujours. Aime-Moi ![2]
Dictée du 5 février 1976
La Saveur du Divin
Je t'ai souvent parlé de la crise actuelle de la foi dont est infectée mon Église est qui a contaminée l'humanité tout entière.
La terre est en train de devenir, de plus en plus, un désert aride où ne font pas défaut, ici et là, des oasis de repos qui permettent à la vie divine de la Grâce, de circuler dans mon Corps mystique.
En effet, mon fils, si dans un corps tous les divers membres étaient morts, nous ne serions pas un corps vivant, mais un cadavre en décomposition. L'Église ne mourra jamais ou ne pourra dépérir complètement. Ceci est garanti par mes paroles explicites; on ne peut en douter.
Cela est toujours garantit par la présence du Saint-Esprit. Aujourd'hui encore, parmi les ordures des cadavres qui la recouvrent, il y a de bonnes âmes, vraiment saintes, à qui va la reconnaissance pour leur contribution à la circulation de la vie divine.
Il y a quelques jours, je t’ai dit que les prêtres du Mouvement Marial[3], milice élue, désirée par mon Cœur Miséricordieux et le Cœur Immaculé de ma Mère à l'appui et à la défense de mon Église et de mon Vicaire sur la terre, font l'objet d’attaques.
C’est la milice voulue, bénie et guidée par ma Mère pour préparer, par la lutte contre la tyrannie éhontée et impudente de Satan, la grande heure de la libération, la grande heure de la Reine des Victoires.
Le nouveau printemps
Parmi ces prêtres, il y a X. Je suis heureux de son désir de perfection, et aussi de son amour pour cette œuvre merveilleuse que le monde ignore, que les orgueilleux refusent et que les humbles aiment : le «Poème de l'Homme-Dieu." (= L’Évangile tel qu’il m’a été révélé).
C’est l’œuvre voulue par la Sagesse et la Divine Providence pour les temps nouveaux. Elle est une source de vie et de l'eau pure.
C’est moi, la Parole vivante et éternelle, qui me suis redonné en nourriture pour les âmes que j'aime. Je suis la lumière, et la lumière ne se confond pas, et encore moins se mélange avec les ténèbres.
Partout où je vais les ténèbres se dissolvent pour céder la place à la lumière. Où aucune vie n’est mort, et où aucune mort n’est putréfaction.
Il y a une putréfaction spirituelle pas moins écœurante que la putréfaction organique des corps en décomposition. Moi, la vérité et la vie, l'eau et la lumière du monde, comment pourrais-je demeurer dans les âmes infectées par les convoitises de la chair et de l’esprit ?
Aussi cela prouve, fils, que ceux qui n’ont pas entendu dans le "Poème" le goût du divin, l'odeur du surnaturel, ont l'âme encombrée et obscurcie.
Il y a des évêques, des prêtres, et les hommes et les femmes religieuses pour qui, encore une fois, le parti de la prudence est pour eux la cause de tant d’imprudences. Ils se réfugient à l'intérieur sans savoir qu’ils sont à l’intérieur de la forteresse du diable. La prudence est une vertu, et la vertu n’a pas la nausée du Divin.
Mon fils, combien bas nous sommes !
Sache que Don X, chaque fois qu'il a relu le «Poème de l'Homme-Dieu» m'a donné la joie pour tous ceux qui m’ont refusé une telle joie.
N’avoir peur de rien s’il y en a qui refuse de le comprendre. Soyez conscient que notre bien est bien différent de celui du monde. L'amour que nous portons aux âmes est toujours unie à la souffrance : c’est la loi.
La souffrance est un moyen non seulement utile mais nécessaire à la transformation, à la purification et à la déification de l'âme.
Fils, combien on doit prier et se mortifier pour soi et pour les frères !
L’heure de la purification a sonné et les pousses vigoureuses annonçant le nouveau printemps ont déjà vu le jour.
Moi et ma Mère sommes avec toi ![4]
Notes et références
- ↑ Maria Valtorta, Les Cahiers de 1945 à 1950, 28 janvier 1949.
- ↑ Don Michelini, Confidences de Jésus à ses prêtres et à ses fidèles, éditions du Parvis, page 285.
- ↑ Mouvement sacerdotal marial.
- ↑ Édition italienne du même livre, pages 150 et 151. Traduction maria-valtorta.org.