Béthsaïda, Bethsaïde
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Habitants ou natifs
André de Jonas, Simon-Pierre, Philippe, ses filles
Descriptif
La ville était alors en bordure de fleuve : Jésus me dit en me montrant le cours du Jourdain, ou plutôt l'endroit où il débouche dans le lac de Tibériade, là où s'étend la cité de Bethsaïda sur la rive droite du fleuve par rapport à celui qui regarde le nord: «Maintenant la ville ne semble plus être sur les rives du lac mais un peu vers l'intérieur dans les terres et cela déconcerte les spécialistes. On doit chercher l'explication dans le fait que de ce côté le lac a été comblé par vingt siècles d'alluvions apportées par le fleuve et par les éboulis descendus des collines de Bethsaïda. La ville était alors exactement à l'embouchure du fleuve dans le lac et même les barques les plus petites, aux saisons où les eaux du fleuve étaient plus hautes, remontaient sur un assez long parcours jusqu'à la hauteur de Corozaïn, Chorazeïn, le fleuve lui-même qui servait cependant toujours de port et d'abri aux barques de Bethsaïda aux jours de tempête sur le lac. Ceci n'est pas pour toi à qui la chose importe peu, mais pour les docteurs difficiles. Et maintenant va de l'avant.»[1]
Son nom
הבית ציד (Bethsaïde)[2] , La maison du pêcheur
Tel Beit Tsaida, Beth-Saida, Bathesda, Bethsaida Julia. La localisation exacte fait l'objet d'une controverse.
Où en parle-t-on dans l'œuvre ?
EMV 50 EMV 51 EMV 60 EMV 61 EMV 62 EMV 96
EMV 102 EMV 152 EMV 179
En savoir plus sur ce lieu
L’Évangile ne mentionne qu’un seul miracle de Jésus à Bethsaïda, la guérison d’un aveugle (Mc 8,12)[3]. Mais l’invective de Jésus (Mt 11,21)[4] montre clairement que ce ne fut pas le seul prodige en ce lieu !
Extrait du Dictionnaire géographique de l'Évangile selon Maria Valtorta, par Jean-François LavèreA Capharnaüm, Jaïre s’étonne du faible nombre des convertis : « N'est-ce pas une faute aux yeux de Dieu ? Et est-ce qu'Il ne punira pas toute cette rancœur et cet entêtement dans le mal ? Parle Toi, Maître... » « Oui, c'est une faute et elle sera punie. Car le don de Dieu ne doit jamais être méprisé ni servir à faire du mal. Malheur à toi, Corozaïn, malheur à toi Bethsaïda, vous qui faites un mauvais usage des dons de Dieu »[5].Renommée Julias par Philippe en l’an 30, (du nom de Livia Julia l'épouse d'Auguste), la cité disparut rapidement (vers 324), à la suite d'un tremblement de terre. Son emplacement fut recherché en vain, pendant près de 1700 ans.
La localisation du village a été confirmée, en 1987, par l’archéologue R. Arav, à 4 km au nord de l'actuelle embouchure du Jourdain, au nord du lac de Tibériade. Jésus en avait donné l’explication à Maria Valtorta, plus de quarante années auparavant. « Maintenant, la ville ne semble plus être sur les rives du lac mais un peu vers l'intérieur dans les terres et cela déconcerte les spécialistes »[6].
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• 32° 54’ 35’’ N / 35° 37’ 40’’ E
• -180m













