Translations:Les révélations privées et l'Église/32/fr
Devant la montée de la ferveur populaire que le siècle d’or de la mystique espagnole (16e siècle)[1], puis l’École française de spiritualité (17e siècle)[2], avaient levée, le pape Urbain VIII Barberini (1623-1644) cru bon de canaliser la prolifération des initiatives. Pour cela, il promulgua trois décrets[3] ayant pour but de mettre une frontière entre les cultes officiels et les reconnaissances privées qu'il ne rejette pas cependant : Il les conditionne seulement à l'avis final de l'Église. Il demande à ce que de telles publications privées soient encadrées d'un avertissement aux lecteurs, appelé "protestation" spécifiant que : les faits rapportés dans ce livre n'ont qu'une autorité privée et qu'ils ne peuvent acquérir une véritable authenticité qu'après avoir été approuvés par le jugement du souverain pontife.
- ↑ Période qui vit de côtoyer sept grands saints, dont trois docteurs de l'Eglise, dans un pays de seulement huit millions d'habitants : Saint Ignace de Loyola (1491-1556), fondateur des Jésuites - Saint Pierre d’Alcantara (Juan de Sanabria, 1499-1562) - Saint Jean d’Avila (1499-1569), docteur de l’Église - Saint François-Xavier (1506-1552) - Saint François de Borgia (1510-1572) - Sainte Thérèse d’Avila (1515-1582), docteure de l’Église - Saint Jean de la Croix (Juan de Yepes Álvarez, 1542-1591), docteur de l’Église.
- ↑ Courant religieux issu de la contre-Réforme sous l'impulsion du cardinal Pierre de Bérulle.
- ↑ Décrets des 13 mars 1625, 5 juin 1631 et du 5 juillet 1634.