Hatsor, Hatzor
Descriptif
Venant de Gerghesa et allant vers Giscala, Jésus vient de passer à proximité des ruines d'Hatzor. « Là il n'y a pas de floraisons, terre désertique que le travail de l'homme et de la nature était impuissant à fertiliser. Tout travail humain n'y aboutit à rien, ni celui du vent qui transporte les semences car les ruines cyclopéennes de l'antique Hatzor encombrent tout, et à travers ces champs de pierres ne peuvent croître que les orties et les ronces et ne se nichent que les serpents »1. C’est la seule référence aux ruines d'Hatzor dans l'œuvre et personne, avant 1955, n'avait jamais évoqué des « ruines cyclopéennes », si ce n’est Maria Valtorta en 1945 !
Son nom
Hatzor, Tell Hazor
Le château
Où en parle-t-on dans l'œuvre ?
En savoir plus sur ce lieu
Hatzor, dans la Haute Galilée, fut la plus grande cité cananéenne. Depuis 1958, le site est peu à peu devenu le plus vaste chantier d'archéologie biblique en Israël, couvrant maintenant une superficie de plus de 80 hectares ! La ville commandait une branche de la très importante route commerciale et militaire reliant l'Égypte à la Mésopotamie, que les Romains nommèrent ensuite "Via Maris". Comme le décrit Maria Valtorta, le site était déjà un immense champ de ruines au temps de Jésus, puisque la destruction totale et définitive de la ville date de 732 av. J.-C2.
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- 33° 01’ 35’’ N / 35° 33’ 38’’ E /
- +190m
Notes et références
(1) Tome 3, chapitre 20 /vo 160.4. - (2) 2 R 15,29.
- ↑ Article partiellement rédigé à partir du Dictionnaire géographique de l'Évangile, J.-F. LAVÈRE.